La demande d’investiture de l’ancien bâtonnier du Cameroun, maître Akere Muna, qui vise la présidentielle prévue en octobre 2025, n’a pas été acceptée en raison de divergences stratégiques et opérationnelles significatives. « Bien que nous ayons un profond respect pour les réalisations et l’engagement d’Akere Muna, il est essentiel que notre parti reste cohérent dans sa stratégie et ses objectifs à long terme », déclaré M. Bedzigui. « Les divergences que nous avons constatées rendent impossible une collaboration efficace pour la prochaine élection présidentielle », poursuit-il.
Une décision qui sonne comme un coup de tonnerre pour celui-là qui espérait apporter son expérience et son dynamisme au PAL où sa candidature était perçue, par beaucoup, comme un moyen de renforcer non seulement la position du parti, mais également à revenir en force sur la scène politique après l’échec de 2018 remis en cause par ce dernier.
Pour l’heure, aucune sortie publique, voire communication de l’ex-représentant local de l’ONG Transparency International, M. Muna n’a pas encore fait l’objet d’un commentaire au tour de ce sujet.
Par ailleurs, l’homme du droit pourrait envisager d’autres options pour sa candidature au scrutin présidentiel prochain. Selon les analystes politiques, il peut se présenter en tant que candidat indépendant, ou alors rejoindre tout simplement une autre formation politique. Une décision qui déferle la chronique sur les réseaux sociaux et anime les débats politiques au Cameroun.