La candidature du porte-étendard de la coalition « Ensemble pour le changement » était contestée sur des allégations de nationalité étrangère injustement attribuée à l’ancien gouverneur de l’ancienne province du Katanga et président du club de football le « Tout-puissant Mazembé ».
Moïse Katumbi, 58 ans, riche homme d’affaires et ancien gouverneur du Katanga (sud-est), est considéré comme l’un des plus sérieux challengers du président sortant Félix Tshisekedi, candidat à un second mandat.
La requête contestant la nationalité congolaise de Moïse Katumbi, introduite par un autre candidat à la présidentielle, Noël Tshiani a été non fondée. Seth Kikuni, lui aussi candidat à la présidentielle, avait réclamé l’annulation de la candidature de Félix Tshisekedi, au motif que ce dernier a ajouté le prénom Antoine dans son identité. La Cour a jugé cette requête non fondée.
26 candidatures provisoires pour ce scrutin
La Cour a en revanche jugé recevables et fondées deux requêtes formulées par des citoyens dont les dossiers de candidature avaient été écartés par la Céni. Il s’agit des candidats Hénoch Ngila et Joëlle Bile, pour qui la Cour a demandé à la Commission électorale de les remettre dans les 48 heures sur sa liste, faisant ainsi passer le nombre total de candidatures provisoires à vingt-six, dont deux femmes.
En plus du président sortant Félix Tshisekedi, les opposants Martin Fayulu et Moise Katumbi, ainsi que le prix Nobel de la paix 2018 Denis Mukwege ont présenté leurs candidatures. Parmi les autres candidats figurent aussi deux anciens Premiers ministres de l’ancien président Joseph Kabila, à savoir Augustin Matata et Adolphe Muzito, ainsi que le député Delly Sesanga.
La décision finale sur les candidatures à l’élection sera connue le 18 novembre, au moment de la publication par la Cour constitutionnelle de la liste définitive des postulants.
La présidentielle du 20 décembre aura lieu concomitamment avec des élections législatives et provinciales.