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Présidentielles 2025 : Célestin Djamen se retire ?

Lors de son passage à Bnews, la chaîne d’Ernest Obama, le président du parti pour l’Alliance patriotique républicaine (APAR) a dévoilé les deux candidats en se mettant lui-même hors course.

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Célestin Djamen -DR

Célestin Djamen, président du parti pour l’Alliance patriotique républicaine (APAR), dit s’abstenir lors de l’élection présidentielle de 2025. Au cours de son passage à l’émission Les ZEGLISIENS chez Ernest Obama ce vendredi, l’opposant politique a clairement répondu au journaliste Obama sur la question de savoir s’il sera candidat en octobre prochain ou pas. « Je m’abstiendrai », a répondu Célestin Djamen. Cependant, l’homme politique camerounais voit deux candidatures pour Etoundi : Paul Biya et Maurice Kamto.

Si chez le président en exercice la candidature passe sans anicroches, chez Maurice Kamto, il faut d’abord résoudre quelques équations. Car le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’a pas de représentation au sein du parlement ni dans les municipalités, résultat du boycott des récentes élections législatives et municipales. À ce sujet, Djamen donne son avis : « Maintenant, il y a deux choix : il peut passer par l’article 106, al. 2, c’est-à-dire les candidatures indépendantes avec 300 signatures pour lui permettre d’être candidat. Soit il peut aller louer un parti comme l’a fait Cabral par exemple en 2018. Dans le contexte camerounais, louer un parti coûte un peu d’argent. Ce n’est pas la loi mais c’est la pratique », explique-t-il.

Pour approfondir :   Eric Essono Tsimi : « Paul Biya pourrait connaître un bouleversement majeur, marquant la fin de sa longue vie de président »

Mais l’acteur politique doute quelque peu du leadership de Maurice Kamto. « Aujourd’hui, Maurice Kamto ne peut plus incarner le leadership de l’opposition camerounaise », affirme-t-il sur le plateau de Bnews. À 10 mois des élections, la scène politique camerounaise est déjà en ébullition. Si certains appellent le président Biya à se représenter, quelques évêques montrent qu’ils ne sont plus en phase avec le régime en place.


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