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Comment les parents de Gbagbo ont fêté la chute de Sarkozy

Ils étaient bien heureux les «parents» de l’ancien chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo, après la défaite essuyée par Nicolas Sarkozy le 6 mai dernier.

gbagbo

Le village de Mama, village de l’ex-Chef de l’État ivoirien, n’a pas boudé son plaisir de voir le bourreau de Laurent Gbagbo mordre la poussière

le dimanche dernier face à son rival François Hollande. Selon des sources qui ont séjourné le week-end dernier dans les villages de Mama et de Djédjédigbeupa notamment, les villageois ont exprimé leur joie de voir le président français sortant perdre la présidentielle. Quoiqu’à mille lieux de Paris, des habitants de Mama mais aussi de Djédjédigbeupa, où l’ancien chef de l’État ivoirien compte également des parents, se sont réjouis de la défaite de Nicolas Sarkozy.

Quand la nouvelle de la victoire de son adversaire est tombée, des passants se passaient l’information, se félicitant de cette «bonne» nouvelle; d’autres s’en allaient arracher à leur quiétude ceux auxquels l’information n’était pas encore parvenue. Selon nos sources, même les personnes du troisième âge, d’ordinaire peu portées sur l’actualité politique, se sont invitées au débat quand il leur a été expliqué que c’est le tombeur de leur fils qui venait de perdre le fauteuil présidentiel en France. «Il paraît que Srakossi ( au lieu de Sarkozy), celui qui a renversé notre fils, Gbagbo, a été battu aux élections. C’est bien fait pour lui, Dieu ne dort pas», baragouinait une vieille dame à une parente venue d’Abidjan. Notons que le second tour de la présidentielle française a coïncidé avec l’enterrement à Mama, du richissime homme d’affaires Kuyo Kessié Jean, patron de la célèbre entreprise «Kuyo pipelines» et connu pour son projet d’oléoducs. Ce dimanche 06 mai 2012 donc, à la tristesse de la journée à Mama s’est mêlé, en fin de soirée, un brin de joie consécutif à la défaite infligée par le candidat socialiste François Hollande au président sortant Nicolas Sarkozy, qui passe aux yeux des  »parents » de l’ex-président Laurent Gbagbo pour être le pire cauchemar de celui-ci.

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C’est en effet, l’ex-président français qui avait ordonné le bombardement de la résidence privée de l’ancien chef de l’État ivoirien, surnommé le «bunker», en avril 2011, suite à l’accord donné par le Conseil de sécurité des Nations Unies de détruire les armes lourdes dont Gbagbo était supposé se servir contre les populations civiles désarmées. Les soldats français de La Licorne avaient ainsi fait sauter le  »verrou » qui empêchait les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) du président Alassane Ouattara de capturer l’ancien président après avoir pris le contrôle d’Abidjan et de l’ensemble du territoire national. «C’est l’armée française qui a fait le travail», dira d’ailleurs l’ex-président Gbagbo au sujet de cette parenthèse lors de sa première comparution devant la Cour pénale internationale (CPI).

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Assane NIADA

                                               


 


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