Il y a du nouveau dans l’affaire qui oppose le couple Arroga et l’Hôpital central de Yaoundé. Cette formation sanitaire compte à son tour porter plainte pour diffamation. Car « cette campagne d’intoxication et de désinformation à des fins inavouées détruit la santé publique parce que détourner les femmes enceintes d’un hôpital qui accouche 4000 femmes dont 1000 césariennes la plupart réalisées sur des urgences obstétricales issues d’autres structures sanitaires est criminel et abominable », indique un personnel de santé en service dans ledit hôpital.
Parlant de dame Arroga, notre informateur indique qu’il s’agissait d’une grossesse précieuse chez une femme hypertendue. « Pour ne pas prendre de risque, le staff des gynécologues a décidé d’une césarienne. La césarienne a été faite sous rachianesthesie. Donc la femme était consciente pendant l’opération. Elle a tout suivi », poursuit-il.
A en croire notre source, devant la discordance échographie/résultat de la césarienne avec un seul bébé au lieu de deux, trois membres de la famille ont été exceptionnellement autorisés à entrer au bloc opératoire après les précautions d’usage pour constater avec l’équipe médicale la discordance. Elle précise que l’accouchée a rassuré elle-même son mari et sa famille du fait qu’elle a vécu son accouchement et a vu un seul bébé.
Une césarienne à l’Hcy est faite par une équipe composée d’anesthésistes, de gynécologues et d’instrumentistes. Le bébé est pris en charge par une équipe de sages-femmes. « Il n’y a pas eu vol de bébé. Pour quel intérêt d’ailleurs ? ».
Et d’ajouter que les échographies ont été faites par des personnes non assermentées. Ce qui explique les erreurs dans leurs interprétations. « Doit-on accuser l’Hcy d’avoir décidé une césarienne pour un grossesse précieuse? ».