Après les bassins de production des régions du Centre, du Sud, de l’Est, c’était le tour de la région du Sud-Ouest ce 20 avril 2021 de bénéficier d’une enveloppe de 170063460 FCFA. Cette somme a été distribuée à 756 producteurs rassemblés au stade de Buea Town au cours d’une cérémoniel fort courue présidée par le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana.
« it is not easy at all to achieve this big result,to do this work,thanks to the technical team » a déclaré Michèle Akamba Ava directeur à l’Office national du cacao et du café(Oncc) .Les producteurs ont salué l’accompagnement du gouvernement camerounais en termes de renforcement des compétences. Michael Ndoping le directeur général de l’Oncc , par ailleurs président du Comité interministériel de distribution des primes, en a profité pour rappeler l’impact négatif des mauvaises pratiques post-récolte sur la qualité du cacao.
Avant la cérémonie de distribution de la prime qualité du cacao dans cette partie du pays ce jour, il convient de rappeler que le gouvernement avait déjà doté la région du Sud-Ouest d’infrastructures destinées à un échange approprié du cacao : les magasins de stockage de cacao de Kombone et de Matoh, dans le département de la Meme, ainsi que les 1800 séchoirs à cacao construits et distribués aux producteurs de votre région. « Cette remise de la prime qualité est la bienvenue, nous remercions M Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du Commerce, cette distribution de prime est ce qui se passait pendant la stabilisation, on n’a jamais vu ce genre d’opération ici », s’est réjoui l’ancien vice-président du Conseil interprofessionnel du cacao et du café(Cicc).
Les cacacoculteurs du département du Kupe Manengumba, de la Meme, du Fako, de la Manyu figurent sur la liste restreinte des producteurs d’un cacao de qualité. Ce bassin s’illustre par une grande professionnalisation des organisations des producteurs. D’où cette déclaration du ministre du Commerce « Vous avez les atouts nécessaires pour émerger sur le marché sélectif du cacao haut de gamme…la qualité est désormais une exigence du marché…cette exigence de qualité s’étend également à l’interdiction du travail des enfants dans les cacaoyères, à l’intégration des femmes et des jeunes dans cette activité ; ainsi qu’à l’interdiction de la, destruction de la destruction des forets pour créer des nouvelles plantations ».