En Espagne les footballeurs sont de plus en plus dans le collimateur du percepteur et de la justice.
Après Lionel Messi, Javier Mascherano, Adriano ou Alexis Sanchez, c’est au tour de l’ancien lion indomptable Samuel Eto’o, qui est poursuivi pour fraude fiscale dans des réquisitions datées du 10 novembre 2016. Le parquet espagnol a requis des peines représentant au total dix ans de prison et le paiement de 18 millions d’euros d’amendes à son encontre.
Samuel Eto’o comme Lionel Messi
Le parquet espagnol assure que l’ancien attaquant camerounais du FC Barcelone, qui a quitté le club en 2009, a mis en place un montage de sociétés pour éviter de déclarer une partie des revenus tirés de ses droits à l’image à partir de 2006, une fraude représentant un manque à gagner de quelque 3,9 millions d’euros pour le fisc.
Des mêmes faits reprochés à Lionel Messi qui a eu maille à partir avec la justice espagnole entre 2103 et 2016. A partir de 2005, alors que Messi était encore adolescent, sa famille a fondé une première société offshore au Belize, en Amérique centrale, considéré à l’époque comme un paradis fiscal, pour encaisser les bénéfices tirés des droits. Puis en 2007, cette société est remplacée par une autre compagnie fondée, cette fois, en Uruguay, où les droits à l’image n’étaient pas fiscalisés. Condamnés, le mercredi 6 juillet 2016, à 21 mois de prison pour fraude fiscale, il ne le purgera pas.
Le parquet espagnol requiert en outre pour Eto’o , une peine d’un an et demi de prison pour la fraude présumée de l’année 2006, et de trois ans pour chacune des trois années suivantes, jusqu’en 2009, soit dix ans et demi en tout.
La réaction de Samuel Eto’o reste attendue