L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a reçu vendredi le Prix Nobel de la Paix 2013. L’OIAC oeuvre notamment au démantèlement de l’arsenal chimique syrien.
La jeune Pakistanaise Malala, était favorite au Prix Nobel de la Paix 2013, finalement la réponse est non, puisque la jeune élève a reçu le Prix Sakharov qui récompense la liberté de penser. Le comité Nobel a choisi de décerner son prix à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques qui a pour mission de vérifier la destruction des armes chimiques existantes et de prendre des mesures pour mettre fin à la fabrication de celles-ci. L’OIAC siège à La Haye et regroupe la quasi totalité des pays dans le monde. Fondée en 1997, cette organisation reste méconnue du grand public. Elle fait l’actualité depuis le 28 septembre, date à laquelle elle a été chargée, par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, de superviser le démantèlement de l’imposant arsenal chimique du régime syrien de Bachar el-Assad.
Une mission périlleuse qui a poussé les experts à commencer le travail dès le 1er octobre sur le terrain en Syrie. Équipés spécialement pour cette mission, les experts de l’OIAC devront surveiller le démantèlement de plus de 1 000 tonnes d’armes chimiques dont au moins 300 tonnes de gaz sarin. Ces armes de destruction massive ne font pas la différence entre civils et militaires et auraient fait au moins 1 429 victimes selon les États-Unis, le 21 août dernier lors d’une attaque mortelle qui a eu lieu près de Damas. Pointé du doigt par l’Occident et l’opposition, le gouvernement a nié son implication mais a finalement accepté de détruire son arsenal chimique sous la pression de la Russie.
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