Christophe MIEN ZOK a fermement récriminé l’acte posé par l’honorable du Social Demoratic Front(SDF) Jean Michel Nintcheu lors du lancement de la campagne électorale à Douala.
L’honorable Jean Michel Nintcheu, député sortant et président régional du SDF pour la région du Littoral et candidat à sa propre succession dans le Wouri Est (Douala 3 et 5) s’est rendu à la base dans le cadre de la campagne électorale.
La descente sur le terrain du camarade de Joshua Osih s’inscrivait dans le cadre du lancement officiel de la campagne électorale des législatives et municipales 2020.
Dans son agenda du jour, il a procédé à l’installation d’envions 200 nouveaux militants, apparemment démissionnaires du parti de la flamme pour rejoindre celui de la balance.
Sur ces entrefaites, le député à l’Assemblée nationale marche sur le pagne du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RDPC) étalé au sol et ceci sous les ovations frénétiques de l’assistance.
Un comportement qui jusqu’ici ne cesse d’être réprimandé par les militants du RDPC à l’instar de Christophe MIEN ZOK, de passage à l’émission politique diffusée sur les ondes du poste national de la CRTV ce 28 janvier 2020.
« Un comportement diversif »
Pour le directeur du Palais des Congrès de Yaoundé, les candidats doivent apporter « leur souffle en terme d’idées, en terme de projet, en terme de programme ». Par contre, : « Ce n’est pas des comportements qui vous entrainent dans la boue, dans la fange tels ce que ceux que l’on voit. Mais je crois qu’il faut comprendre cette surenchère dans les actes qu’on voudrait faire croire comme étant symboliques. Cette surenchère dénote d’une vacuité idéologique à la fois programmatique… C’est de la diversion, de la distraction », explique-t-il.
« Un acte à condamner avec la dernière énergie »
Pour le membre du comité central, profaner les symboles du RDPC est un comportement qui est passible à une répréhension : « Et cet acte ; marcher le pagne des dernières élections présidentielles, marcher sur les tenues du RDPC, c’est un acte qui mérite d’être condamné avec la dernière énergie. Ce n’est pas seulement les militants du RDPC qui devraient se sentir outrés, blessés dans leur âme propre, mais c’est tous les Camerounais. Si c’est ça la campagne électorale qui plus est de la part d’un candidat à l’élection, député sortant qui devrait briller par l’exemple, alors nous avons plume », confie Christophe MIEN ZOK au journaliste Simon Meyanga.
Le RDPC reste serein
Au-delà de la colère de la condamnation de l’acte posé par Jean Michel Nintcheu, le DG du Palais des Congrès précise que son parti ne cédera pas aux tentations au moment où l’attention est focalisée aux législatives et municipales du 9 février prochain avec pour leitmotiv, une victoire écrasante des troupes.
« Dans tous les cas, le RDPC ne se risquera jamais à suivre ce genre de comportement… Il faut rappeler aux militants, aux sympathisants du RDPC que nous ne devons pas tomber dans la provocation », conseille l’homme politique à ses camarades .