Le Ministre Mounouna Foutsou, au cours de l’audience qui s’est déroulée le 20 avril 2021, ouvre un nouveau champ de collaboration entre la Diaspora et le MINJEC qui ne cesse d’encourager les jeunes de cette diaspora à œuvrer pour la construction de la nation. Le club Dias Invest, créé sous la tutelle du Ministère des Relations Extérieures, témoigne de la volonté de l’état du Cameroun de prendre de plus en plus en compte la Diaspora dans sa stratégie de développement.
Jessica Mani Présidente du Club Dias Invest 237, présente les objectifs de cette organisation et son rôle : « Il s’agit de soutenir les projets des jeunes camerounais de la diaspora entrepreneuriale grâce au dispositif déjà mis en place par le gouvernement » dira-t-elle. Elle poursuit : « Le club s’investira dans le mentorat et le conseil, la structuration d’un réseau d’affaires, la promotion des services et expertises de la diaspora, un Plaidoyer à l’endroit des institutionnels et bailleurs de fonds en vue de mieux outiller les entrepreneurs de la Diaspora ».
Dans le cadre du PTS-JEUNES (Plan Triennal Spécial Jeunes), le club se propose d’accompagner les start-up, les nouveaux entrepreneurs et les jeunes à la recherche des financements. Il est aussi question de faire une série de formations en faveur des porteurs de Projets et des investisseurs de la diaspora avec l’appui de l’Agence des Petites et Moyennes Entreprises. Le Ministre rajoute à cette proposition le Réarmement Moral Civique et Entrepreneurial en ligne, à partir d’une plateforme dédiée qui facilitera la formation des jeunes du Cameroun et de la Diaspora.
Les jeunes en attente de financement vont soumettre leurs Projets, 70 au total, portés et soutenus par le Club Dias’invest 237 pour une enveloppe budgétaire de 100 000 000 Euros.
Dans son intervention, le Vice-Président du club, Claude Lekagne, sollicite une convention formalisée avec le MINJEC pour travailler efficacement et en toute sécurité avec la Diaspora. B. Renaudin, Conseiller du bureau exécutif et Conseil d’administration, évoque la question de la réintégration des jeunes de la diaspora. Les difficultés résident dans cet aspect qui freine souvent leur retour au pays d’origine pour investir. A l’exemple d’Elisabeth Ngaha qui a quitté l’Europe pour s’installer au Cameroun sans complexe. Revenue au pays en 2018, elle excelle dans l’agriculture et l’élevage. Son objectif est de vendre 1000 poulets par mois, raison pour laquelle elle recherche le financement pour étendre sa production.
Tout en encourageant les différentes initiatives prises par le Club pour la créativité des jeunes de la Diaspora, le ministre Mounouna Foutsou, les a assurés de la disponibilité du ministère quant à l’étude de faisabilité d’une coopération officielle entre son département ministériel et le Club Dias’invest 237.