Pour lui, cette décision relève d’une stratégie du parti au pouvoir pour consolider son emprise sur le gouvernement pour la prochaine decennie.
Le projet de loi n 2061/ PJL/AN, s’appuie sur l’article 15 ( 4) de la constitution.
Celui-ci propose de proroger le mandat des députés du 10 mars 2025 au 30 mars 2026. Une manoeuvre qui selon le sénateur Ngam vise à contrôler les futurs détenteurs de pouvoir dans le Sénat et les régions en particulier en cas de vacance présidentielle et dans les regions où le pouvoir décentralisé réside.
Il porte également un regard critique sur la longévité au pouvoir ce qu’il considère comme un abus des principes électoraux énoncés dans la déclaration Universelle des Droits de l’homme.
Il note aussi que les mandats des conseillers municipaux ont été systématiquement prolongés depuis 2002 et ceux des députés en 2013, 2018 et 2024.
Au final, il met en garde contre un respect strict du calendrier électoral. Afin, de ne pas contraindre la volonté de la population