A l’occasion de la création de la journée internationale de défense des droits de la femme ce 08 mars 2019, le leader du mouvement NOW, appelle à une appelle à une introspection sur conditions de vie des femmes notamment celles du Nord-ouest et Sud-ouest prises entre les feux de la crise sécessionniste, pourtant moteur changement.
« Ce 08 mars, doit être consacré à la méditation et à l’introspection. La crise dans les régions anglophones a privé de nombreuses filles de leur avenir jadis rempli de promesses garanties par les sacrifices de leurs parents. Aujourd’hui, certaines se cachent dans les buissons d’autres sont déplacées à l’intérieur du pays, tandis que d’autres sont des refugiées. Les grossesses précoces sont à la hausse et le viol est un danger fréquent. Ce 08 mars, je me demande : pourquoi cette affliction ? Notre pays doit guérir, si ce n’est que pour les filles et les femmes du Cameroun. », a laissé comme message ce jeudi 07 mars l’homme politique et candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2018, Akere Muna.
Il s’aligne dans la longue série de personnalités publiques qui disent depuis quelques temps leur indignation quant à la situation dégradante des conditions des femmes camerounaises et celles des régions anglophones en proie à une crise sécessionniste, en particulier. Plusieurs femmes leaders et organisations ont appelé au Boycott du pagne arboré lors de la « célébration » de cette journée au Cameroun, en signe de solidarité à leurs « sœurs » dont les droits sont violés au quotidien.