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Quand Ernest Obama réagissait à son agression par la Brigade Antisardinards

Obamson

Trois jours après son agression à Paris par la Brigade antisardinards (B.A.S) en France, Ernest Dieudonné Obama Nana était revenu sur ce fait qui avait aussi en son temps, fait couler encre et salive.

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Ernest Obama (c) Droits réservés

Le 13 février 2020, Ernest Obama avait été enfariné par les membres de la B.A.S à Paris. Ces derniers l’accusaient d’être « sardinadrs », c’est- à dire soutenir le régime de Yaoundé alors qu’il se trouvait dans la suite du voyage d’affaires de son patron, le « Pape des médias »

https://www.youtube.com/watch?v=Bz0ElKGTePQ

La hiérarchie du Groupe L’Anecdote s’était rendue en France pour les clauses relatives à l’achat de Télésud.

Revenu au bercail, le présentateur du programme hebdomadaire Club d’Elites faisait savoir la démarche entreprise par son employé afin d’assurer la riposte du point de vue juridique à ces individus dont il est accusé aujourd’hui d’être de connivence : « Nous avons pris des mesures. Une plainte a été déposée par notre collègue, Guy Ekoala, qui n’est pas Camerounais, il est Belge, et donc ressortissant de l’Union européenne. Une plainte a également été déposée par l’hôtel, et nos avocats ont été mis à contribution pour suivre l’affaire. Les policiers nous ont informé que jusque-là, aucune plainte n’avait été déposé, en dehors des casses de l’ambassade. Les autres attaques au-delà de l’ambassade n’avaient pas de plainte. Mais cette fois-ci, une plainte a été déposée. Je pense que d’ici la fin de la semaine prochaine, on en saura un peu plus », révélait-il le dimanche 16 février 2020, sur le plateau de Club d’Élites.

Face à cet incident condamné par une franche partie de l’opinion, l’ancien journaliste de Vision 4 soupçonnait une passivité du gouvernement : « Peut-on parler mutisme ou de complicité ? Dans tous les cas, le Groupe L’Anecdote prendra des mesures qu’il faut pour se défendre », s’interrogeait l’ancien directeur de la rédaction du Groupe de médias de Jean Pierre Amougou Belinga.

Rappelons que quatre mois après cette violence sur l’homme des médias, il fait de nouveau l’actualité depuis le 18 juin 2020, date à laquelle il a été interpellé par les éléments de la gendarmerie nationale puis conduit au SED pour un certain nombre de chefs d’accusation auxquels il doit répondre.

Pour approfondir :   Propos du 08 mars d'Akere Muna : « Notre pays doit guérir, si ce n’est que pour les filles et les femmes du Cameroun »


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