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Quand Owona Nguini qualifiait Chantal Biya de « vicaire » du président de la République

Meon Chantal Biya 1

La position de l’enseignant d’université depuis dimanche au sujet de la UNE à polémique de Jeune Afrique de cette semaine, est à l’opposé de sa vision de la première dame il y a un peu plus de deux ans dans le cadre du colloque organisé sur les œuvres sociales de la première dame. Mathias Éric Owona Nguini est à nouveau au cœur de nouvelles critiques.


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Mathias Eric Owona Nguini – capture photo

Le journal Jeune Afrique dans son numéro en kiosque depuis ce dimanche 17 février 2019 propose à ses lecteurs, un article intitulé « »Madame la Présidente » ». Cet article qui dérange visiblement le sérail a suscité de nombreuses réactions des personnalités diverses de la vie politique du Cameroun à l’instar du politologue Mathias Eric Owona Nguini.

Ce dimanche sur Vision 4, dans le cadre du programme hebdomadaire « Club d’Elites » le socio-politiste a vivement critiqué le journal panafricain de Béchir Ben Yahmed qui présente Chantal Biya comme « »Madame la Présidente » ». Selon Owona Nguini, Jeune Afrique à travers ce papier fait un « appel à l’insurrection» au Cameroun. « Les spéculations de Jeune Afrique sont faites dans une démarche politique qui est explicite. Il s’agit en réalité, d’imposer des représentations qui visent à conduire à des dynamiques qu’on a vues dans certains pays comme la Tunisie et Le Zimbabwe. La logique est d’introduire dans l’esprit des Camerounais l’idée que la dynamique politique du Cameroun peut évoluer vers les trajectoires de type tunisien, c’est-à-dire, insurrection populaire. A travers cet appel à l’insurrection, on vise la révolte» a-t-il réagi ce dimanche dans Club D’Elites sur Vision 4.

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Cette réaction du socio-politiste contraste avec sa vision de la première dame il y a un peu plus de deux ans dans le cadre du colloque organisé à l’université de Yaoundé 2 sur les œuvres sociales de la première dame. L’enseignant de science politique qui qualifie la Une du journal panafricain Jeune Afrique d’appel à l’insurrection a pourtant qualifié la première dame de « vicaire » du président de la République. « Madame Chantal Biya est un vicaire qui tire son pouvoir d’un pontife qui est le Président de la République, Elle est le 10 du président de la république, le milieu de terrain », a-t-il écrit en novembre 2016 sur sa page Facebook.

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Position d’Owona Nguini sur Chantal Biya en 2016 – capture écran

Le Vicaire est celui qui exerce en second les fonctions attachées à un office religieux ecclésiastique. Autrement dans une paroisse, le Vicaire seconde le Curé dans le travail ecclésiastique. Au regard de cette définition, il apparait que la première dame (« vicaire ») exerce en second les fonctions étatiques auprès du Chef de l’Etat (« Curé »). Et comme tel, l’appellation de l’épouse du Président Paul Biya « »Madame la Présidente » » peut se justifier.

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Pour rappel, Mathias Eric Owona Nguini avait participé au colloque sur les œuvres de la première dame. Une participation qui a créée des vagues sur les réseaux sociaux et dans le landerneau socio-politique camerounais. Son collègue enseignant d’université et Biyaiste Pascal Charlemagne Messanga Nyamding l’avait qualifié Chantaliste Biyaiste sur un plateau de débat. Depuis lors, l’intellectuel le plus adulé est devenu incompris. Pour certains camerounais, il est passé dans le camp d’en face. Ses positions sont désormais des controverses et à la faveur de la présidentielle 2018, sa hantise pour l’un des candidats suscite constamment des vagues sur la toile.


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