Les présumés voleurs se trouvent épinglés par la loi de 1994 qui prévoit que toute personne surprise en possession d’une espèce protégée est considérée comme ayant capturé l’animal et est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans et/ou devra payer une amende pouvant atteindre 10 millions de FCFA.
Les voleurs du bébé chimpanzé n’auront plus l’opportunité de vendre leur « marchandise » prise dans un sanctuaire de primates de Douala en fin septembre dernier.
Les quatre individus qui ont enlevé l’espace ont été pris successivement. Les deux premiers étaient en possession de l’animal dans un entrepôt non loin d’un magasin chinois de vente de carreaux au quartier Nkoulouloun. Les deux ont été également été interpellés lors d’une descente conduite par la Délégation régionale des Forêts et de la Faune du Littoral et la police.
« Des informations sur la disparition d’un bébé chimpanzé dans un sanctuaire à primates ont abouti à des investigations pour déterminer où se trouvait l’animal. Cela a conduit à la découverte d’un bébé chimpanzé dans ce magasin de Nkoulouloun », fait savoir l’assistance technique de The Last Great Ape Organisation (LAGA), un organisme d’appui à l’application de la loi faunique.
La même source révèle que « l’animal avait des blessures sur tout son corps et semblait sous-alimenté. Les enquêtes ont montré également que le chimpanzé était maltraité et recevait des coups de pied des gens qui étaient censés prendre soin de lui ».