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Raoul Christophe Bia regrette pour son travail à Vision 4 : « J’ai été extrêmement violent »

Le journaliste continue de se repentir après son passage très remarqué dans la rédaction de la chaîne bleue de Nsam, de Jean Pierre Amougou Belinga.

Raoul Christophe Bia

Lors de son passage sur l’émission « Nous Chez Vous » le 9 décembre dernier, Raoul Christophe Bia, l’ancienne figure de proue de Vision 4, a livré une confession poignante. Regrettant amèrement certains de ses anciens reportages, il les a qualifiés de « violents » et a avoué ne plus avoir le courage de les revoir. Cette prise de conscience témoigne d’une profonde réflexion sur sa carrière et d’une évolution de son regard sur le journalisme.

Le journaliste, connu pour son style percutant et ses prises de position tranchées, a avoué qu’il se repentait de certains contenus, citant notamment ses reportages sur J. Rémy Ngono et l’artiste engagé Valsero.

« Il y a des reportages que je ne peux pas regarder jusqu’au bout, parce que je trouve que j’ai été extrêmement violent », a confié Bia, soulignant que son approche à l’époque manquait parfois de la retenue nécessaire. Selon lui, ces reportages illustrent la puissance du « stylo » dans le journalisme, capable aussi bien d’élever que de rabaisser.

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Durant cet entretien, Raoul Christophe Bia est également revenu sur les nombreuses convocations qu’il a reçues du Conseil National de la Communication (CNC).

« À chaque fois, on me disait : ‘Est-ce que vous avez idée de ce que vous êtes capable de faire en écrivant ces choses ?' » a-t-il rappelé.

Ces rappels à l’ordre ont éveillé en lui une prise de conscience sur l’impact de ses mots, et sur la responsabilité qu’il portait en tant que journaliste influent.

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Cette introspection a profondément modifié sa manière de travailler. Désormais, Bia affirme accorder une plus grande attention à ses choix lexicaux et à l’objectivité de ses reportages, même s’il continue de défendre une ligne éditoriale engagée. « Je ne laisse plus les émotions prendre le dessus. Je suis beaucoup plus rigoureux en termes de vocabulaire », a-t-il affirmé, regrettant toutefois l’impossibilité d’effacer certains contenus encore disponibles sur Internet.


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