Alfred Nguini, a signé le 11 mai 2020, une décision interdisant Barthélemy Xavier Ongolo, précédemment deuxième secrétaire à l’ambassade du Cameroun en France d’entrer dans cette institution.
Le chef de la représentation diplomatique explique que l’intéressé occupe depuis janvier 2020 d’autres fonctions à l’ambassade du Cameroun en République démocratique du Congo.
Selon des informations reçues, Barthélemy Xavier Ongolo malgré sa nouvelle nomination reste présent à son bureau de Paris. Un bureau qu’Alfred Nguini dit lui avoir demandé depuis le 9 avril 2020. « À la date d’aujourd’hui, c’est-à-dire un mois plus tard, l’intéressé n’a pas cru devoir s’exécuter », regrette Alfred Nguini.
Outre « son attitude irrévérencieuse et de défiance ouverte vis-à-vis de l’autorité du chef de mission », le diplomate dénonce les « rapports incestueux » son ancien collaborateur entretient avec la brigade anti-sardinards (BAS) depuis plusieurs mois. « Il chercherait à mettre à contribution ces rapports pour commettre avant son départ définitif un forfait similaire à celui dont l’ambassade a été l’objet le 26 janvier 2019 », apprend-on.
Comme mesure conservatoire, l’ambassadeur invite le consul général dont dépend directement Barthélemy Xavier Ongolo, et le responsable des vigiles à veiller à ce que ce dernier n’accède plus, pour quelque raison que ce soit, dans la représentation diplomatique.
L’ambassadeur est pourtant annoncé sur le départ depuis quelques jours par certaines sources. Le 7 mai, Jeune Afrique écrit par exemple : « Alfred Nguini a été rappelé à Yaoundé sans aucune explication officielle. Un limogeage en douceur, en l’absence de crise diplomatique entre Yaoundé et Paris ».
Le magazine basé à Paris soutenait que décision a été notifiée à l’ambassadeur fin avril à sa résidence parisienne.