Deux jours après le communiqué du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République a publié un communiqué qui fait le compte rendu du rapport d’enquête sur le drame de Ngarbuh dans la nuit du 13 au 14 février 2020, le mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) s’est prononcé sur les résultats de ce rapport d’enquête.
Une bavure et non le massacre
Le Manidem parle d’une bavure de l’armée et non d’un massacre comme l’a évoquée une certaine opinion. « Il ne s’agit pas d’un massacre prémédité et orchestré par l’armée Kamerunaise, mais plutôt d’une bavure perpétrée par une poignée de soldats au cours d’une mission », peut-on lire dans le communiqué signé par le secrétaire national à la communication de ce parti politique.
« Ces bavures, malheureusement, toutes les armées du monde les commettent dans les zones de conflit, où elles sont soumises à une tension extrême, car risquant leur vie à chaque instant. Les morts de Ngarbuh, que nous déplorons tous, ne devraient pas être mis sur le compte de l’ensemble de l’armée ou du gouvernement kamerunais », poursuit Jojo Bedimo.
L’appel au soutien de l’armée
Le parti d’Anicet Ekané approuve les sanctions aux hommes en tenue qui ont été à l’origine de la bavure, mais invite le peuple camerounais à continuer de soutenir nos forces de défense. « Le Manidem exhorte le peuple kamerunais à continuer d’apporter un soutien total à notre armée nationale », propose le Manidem.
« Nos forces de défense sont confrontées depuis quelques années déjà à une guerre injuste et meurtrière. Malgré cela, elles remplissent leur mission pour la défense et l’intégrité du territoire national et la protection des biens et des personnes avec loyauté et dévouement », ajoute le signataire du communiqué.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité de du Communiqué.