La position de l’Union européenne au sujet des résultats sur l’enquête de la tragédie de Ngarbuh n’est pas loin de celle des Etats-Unis.
« Nous nous réjouissons de la démarche de transparence à propos de l’attaque du 14 février à Ngarbuh, avec la publication du rapport d’enquête. Nous accueillons la décision de demander des comptes aux personnes soupçonnées d’avoir mené cette action et d’avoir tenté de la dissimuler », a réagi le pays de l’Oncle Sam au rapport d’enquête de la tragédie de Ngarbuh publié par la présidence de la République le 21 avril 2020.
C’est dans la même perspective que s’est alignée l’Union européenne(UE) sur son compte twitter : « Aucun crime ne peut demeurer impuni et le rôle de l’Etat est de veiller à sanctionner toutes les formes de violation des droits de l’Homme commises sur son territoire, quels qu’en soient les auteurs », peut-on y lire.
Rappelons que dans la nuit du 14 février 2020, un drame avait été enregistré au village Ngarbuh, région du Nord-Ouest.
Suite à cette tragédie, les rapports des ONG présentaient la tuerie d’une vingtaine de civils par les forces de défense tandis qu’un premier rapport parvenu au gouvernement soutenait la thèse de « cinq morts dont quatre enfants et une femme ».
Ces positions contradictoires ont amené le chef des forces armées à instruire l’ouverture d’une « enquête approfondie » qui a révélé ce 21 avril 2020, l’assassinat de « 13 personnes dont dix enfants et trois femmes » par certains éléments de l’armée qui sont d’ores et déjà entre les mains de la Justice pour répondre de leurs actes.