Depuis le lundi 2 juin 2014, l’utilisation de messages textes sur des téléphones portables est suspendue sur toute l’étendue du territoire centrafricain.
Une décision prise par Abdalla Kadre Assane, ministre des Postes et Télécommunications chargé des nouvelles technologies. Cette interdiction est en vigueur depuis le 2 juin 2014 et ce jusqu’à nouvel ordre.
La lettre signée par le ministre en charge des télécommunications est adressée aux Directeurs Généraux des Sociétés de la Téléphonie Mobile en Centrafrique (Télécel, Moov, Azur et Orange). Cette décision vise à contribuer à la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire, d’après la lettre adressée à ces opérateurs.
Cette décision, prise «sur instruction du premier ministre» vise à «contribuer à la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire», alors que des appels à la grève générale ont été lancés et relayés par SMS ces derniers jours. Elle intervient alors que circulait depuis quelques jours sur les réseaux téléphoniques un SMS appelant à une opération « ville morte », ce jeudi, lancée par un collectif qui se dit apolitique baptisé « Centrafrique lève-toi ». Le premier ministre, André Nzapayéké, a appelé dimanche à « reprendre le travail » après plusieurs jours de manifestations et de paralysie à Bangui. Dépuis lundi dernier, quand on tente d’envoyer un sms à partir de Bangui, via le réseau Orange, il est écrit « SMS interdit ».