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L’opposant l’a fait lors de sa première prise de parole après la publication des résultats provisoires, devant une foule de ses partisans réunis au siège de son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
« Aujourd’hui, nous ne devons plus le considérer comme un adversaire mais plutôt comme un partenaire de l’alternance démocratique dans notre pays », a déclaré Félix Tshisekedi au sujet du président sortant Joseph Kabila, selon l’AFP.
Certains Congolais de la Belgique sont émus de l’élection du fils du défunt Etienne Tshisékedi. « Je vous l’avoue, nous avons été très émus », a déclaré à la BBC le Pr. Boni Mukadi, Congolais qui vit en Belgique. Pour lui, cette alternance, la première en République démocratique du Congo, est un premier pas. Il espère que Félix Tshisekedi pourra initier les réformes promises dans son projet de société, une fois que les résultats seront confirmés par la Cour constitutionnelle.
C’est un moment historique pour le parti de Tshisekedi, l’UDPS, qui a tenté sans succès de parvenir au pouvoir depuis des décennies. Mais ces derniers jours, les rumeurs concernant un accord entre Félix Tshisekedi et le président Joseph Kabila ont suscité des inquiétudes parmi les autres membres de l’opposition.
Les candidats peuvent faire appel des résultats s’ils le souhaitent et la décision finale sera annoncée par la cour constitutionnelle.
La grande question qui se pose à présent est de savoir quelle sera la réaction des populations à travers le pays.
L’église catholique, qui compte le plus grand nombre d’observateurs électoraux déployés, a averti qu’elle rejetterait les résultats qu’elle jugerait frauduleux.
Fayulu rejette les résultats. « C’est une vilaine escroquerie », a-t-il déclaré à BBC Afrique. Selon Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka, « ces résultats n’ont rien à voir avec la vérité » des urnes.
