Après l’annonce par un groupe de militaires gabonais de l’annulation des élections présidentielles et la dissolution des institutions, plusieurs pays ont réagi en exprimant leurs positions sur cette situation inattendue.
France:
La France, ancienne puissance coloniale du Gabon, a exprimé sa préoccupation face au coup d’État en cours. Dans un premier temps, la Première ministre, Elisabeth Borne, a déclaré que le gouvernement français suivait la situation avec attention. Cependant, en milieu de journée, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a condamné fermement le coup d’État militaire en cours, soulignant le souhait de Paris de voir le résultat des élections présidentielles respecté.
Chine:
La Chine, qui a des intérêts économiques et politiques au Gabon, a également réagi en exprimant sa préoccupation face à la situation. Pékin a appelé au retour immédiat à la normalité et a souligné l’importance de garantir la sécurité personnelle d’Ali Bongo Ondimba, le président en place.
Russie:
La Russie a exprimé sa profonde préoccupation face au coup d’État au Gabon. Le Kremlin a déclaré suivre de près la situation et a appelé à la résolution pacifique de la crise. Le président Ali Bongo Ondimba, désormais en résidence surveillée, a été mentionné dans le contexte de la garantie de sa sécurité personnelle. « La situation au Gabon est un sujet de profonde préoccupation et nous surveillons de près ce qui s’y passe », a déclaré à Moscou à des journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La situation au Gabon est considérée avec inquiétude par la communauté internationale, qui espère que le pays pourra résoudre cette crise de manière pacifique et en respectant les principes démocratiques. Ali Bongo Ondimba, en poste depuis 2009 malgré des élections contestées et des défis politiques, se retrouve à nouveau au cœur de l’attention internationale alors que la situation politique au Gabon reste volatile.