Plus un jour ne passe sans qu’on en parle de la pratique de l’homosexualité de Brenda Biya au sein de la société camerounaise. A-t-elle défié la loi qui réprime cette pratique ? S’interroge l’opinion publique sur la toile.
Pour le journaliste Luc Perry Wandji, la fille du président de la République a fait voler en fumée tout le travail de sensibilisation de leur association (LE RESACAM) auprès des jeunes, sur le réarmement moral, si cher au chef de l’État.
En luttant auprès des jeunes, contre la circulation des stupéfiants, le tribalisme, l’alcoolisme, la violence scolaire et la sexualité précoce, nous essayions de travailler à ce que nos jeunes compatriotes soient de meilleurs Hommes.
Meilleurs que nous, sur le terrain de l’éthique et de la morale publique ; parents pauvres des politiques publiques en matière d’éducation au Cameroun. Affirme-t-il sur sa page officielle Facebook.
Mademoiselle Brenda est adulte. À ses risques et périls, elle peut faire de son corps ce qu’elle veut. Cela ne nous regarde pas.
Mais, en publiant ses nudes, en violant ouvertement la loi sur l’homosexualité, pour faire son coming out, j’ai bien peur de m’avouer qu’elle vient de briser une digue, exposant notre jeunesse à tant de choses, que la pudeur m’interdit de nommer. ‘’C’est inadmissible’’ !
Beaucoup de prédateurs sexuels n’espéraient pas mieux que cette caution morale d’un membre de la famille présidentielle pour continuer ou commencer à sévir. S’indigne-t-il par la suite.
Poursuit-il en nous informant qu’il vient de recevoir des informations vérifiées et vérifiables, au sujet d’un groupe de jeunes élèves camerounais, qui ont organisé une orgie sexuelle, pour célébrer à leur manière le « coming-out de la fille du président ».
Pour rappel, sans soutien de l’État, leur association a fait des prodiges auprès de la jeunesse, livrée aux vices et autres prédateurs sexuels très puissants. Plus de 6.000 (six mille) jeunes gens ont été sensibilisés à l’Ouest du pays en 2023.
Mais en publiant ce texte en 2023, je n’avais pas imaginé que Brenda Biya, allait bientôt mettre du sel [brésilien] dans notre tapioca. Conclut-il.