La femme d’affaires indique que c’est l’attitude du gouvernement et non celle des éducateurs, qui est irresponsable vis-à-vis de l’avenir des jeunes camerounais.
Alors que les enseignants sont en grève dans de nombreux établissements secondaires sur l’ensemble du triangle national depuis lundi dernier, Rebecca Enonchong pointe le doigt accusateur sur le gouvernement camerounais. « Vous avez décidé que c’était plus important pour les élèves de regarder les matchs que d’aller à l’école. C’est de l’hypocrisie aujourd’hui de dire qu’un mouvement pacifique de réclamation légitime des enseignants est irresponsable vis-à-vis des apprenants », déplore-t-elle.
« Vous avez décidé que c’était plus important pour les élèves de regarder les matchs que d’aller à l’école. C’est de l’hypocrisie aujourd’hui de dire qu’un mouvement pacifique de réclamation légitime des enseignants est irresponsable vis-à-vis des apprenants ».
Dans un autre message, la promotrice des technologies en Afrique ajoute : « Le Cameroun doit faire mieux dans la définition des priorités. On ne peut pas faire passer les stades avant l’éducation. Nous ne pouvons pas sacrifier notre jeunesse pour la vanité du spectacle. »
Cabral Libii soutient le mot d’ordre de grève
Le député du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale a pris fait et cause pour les seigneurs de la craie. Dans un communiqué qu’il a rendu public le 23 février, l’élu a affirmé qu’il va user de son statut pour porter la voie des enseignants à l’Assemblée nationale.