La scène dont les clichés font actuellement la boucle des réseaux sociaux, s’est déroulée à Bangoulap dans l’arrondissement de Bangangté, département de Ndé, région de l’Ouest, vraisemblablement le samedi 11 décembre 2021.
« J’ai dit que je ne veux rien voir ici. Hier on est venu vous dire. Je dis de dégager ça. Dégagez ça maintenant… », ainsi ordonne sous un ton menaçant, le chef alors que le pasteur est en train de dire la messe d’inhumation d’une dame qui avait rendu l’âme.
Même les paroles de l’homme de Dieu ne peuvent contenir l’autorité traditionnelle en colère. Tout de suite, la dépouille est enlevée de la tente où elle était installée. C’est chacun qui demande le salut à ses pieds. Malgré le mécontentement du public venu nombreux pour rendre un dernier hommage à la défunte, c’est chacun qui libère les lieux.
Pendant que les populations partent de cet endroit majestueusement décoré pour la circonstance, un homme, visiblement l’ainé du chef, écope d’une blessure à la tête. La pression monte. Le statut du chef est remis en cause. Beaucoup crient à un « abus de pouvoir ».
Mais que s’est-il donc réellement passé ? A en croire les propos introductifs du garant de la culture, la famille de la défunte aurait été informée à la veille, de la non tenue de la cérémonie funéraire ? Pour quelle raison ? Lebledparle.com n’a pas plus d’informations à ce sujet pour le moment.
Quoi qu’il en soit le ministre de l’Administration territoriale est sans doute au parfum de cette situation qui fait délier les langues. Il saura en qualité de tutelle, arbitrer cette affaire et éclairer la lanterne de l’opinion, encore ébahie par ce genre de réaction, il faut le dire, extraordinaire comme le retrace la vidéo.
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