Le bilan de cette attaque a fait cinq morts, dont quatre pêcheurs enlevés sur l’île de Kofia, dans le bassin du lac Tchad. La cinquième victime avait été enlevée avec une dizaine de personnes à Darak.
Boko-Haram n’a pas revendiqué les attaques
Ali Ramat, Maire de l’arrondissement de Darak, y voit clairement la signature de la secte Boko Haram. « Ils les arrêtent, ils égorgent certains pour les intimider, ils épargnent certains pour ramener les nouvelles auprès des familles… Après quelques temps, il n’y a que le chef-lieu de l’arrondissement Darak qui est en sécurité. Mais sur la terre, les populations sont abandonnées à elles-mêmes. Il n’y a pas vraiment de sécurité », déclare-t-il à RFI.
D’après une source officielle locale à RFI, dans l’arrondissement de Darak, un ensemble d’îles du lac Tchad, situé dans le département du Logone-et-Chari, les terroristes ont même instauré des taxes qu’ils collectent auprès des pêcheurs, au nez et à la barbe des autorités et des populations qui vivent dans la peur du meurtre ou du kidnapping.
La localité a souvent servi d’arrière base aux terroristes du groupe.