T-shirts floqués aux effigies de leur « Champion », ils ont traversé les artères de la ville, un objectif en tête et un message de soutien en main pour celui qu’ils portent depuis leur tendre enfance dans le cœur.
Encadrés par les Forces de Maintien de l’Ordre et escortés par des motos, les jeunes de la JAPABI (Collectif des Jeunes Patriotes avec Paul Biya) ont tenu à montrer l’image d’une jeunesse qui s’exclut de celle qui a il y a quelques jours encore provoqué des remous sur certains axes routiers de la région du sud pour faire entendre sa voix.
Serpentant les ruelles d’Ebolowa, capitale de la « Région des trois frontières », ces jeunes venus par centaine des régions du sud et de l’est ont non seulement bravé la canicule de cette heure-là, mais aussi les regards et les mots et les mots de quelques mécontents qu’étouffaient bien la fanfare et l’acclamation de leurs camarades qui n’ont pas malheureusement pu gagner les rangs comme eux.
Ils l’ont fait… oui, téméraires jusqu’au bout parce que disent-ils, le message en valait la peine : « Il est question pour nous de nous rassembler derrière le Président Paul Biya qui a passé 4 décennies à promouvoir et préserver cette paix qui est un atout indéniable pour notre épanouissement à tous », Stève Michel Aka’a, Coordonnateur National JAPABI.
Esplanade de la Région du sud, le message est lu puis copie remise au Gouverneur Felix Nguélé Nguélé (courroie de transmission entre les expéditeurs et le destinataire) qui rassure : «Je puis vous rassurer que ce soir même, votre destinataire recevra son courrier. »
Et si pour certains badauds tapis dans l’ombre, on se demande toujours pourquoi les motions de soutien arrivent toujours comme les sapeurs-pompiers, quand il y a ou après le feu…Mission accomplie pour la JAPABI, c’est le retour vers les chaumières la paix dans l’âme d’un travail bien fait.
Prochaine étape : Yaoundé la capitale, dans quelques jours ou semaines pour une marche pour l’unité, la paix dans le NOSO et un appel pour le retour d’ascenseur au Président de la République, bâtisseur du Cameroun nouveau, car nous rassure-t-on, il faut donner à César ce qui est à César.