«J’ai vu comment les populations sont abandonnées à elle-même, les enfants étaient pratiquement dans la détresse totale. Généralement ce sont les pompiers qui interviennent en ce moment. Mais est-ce que les pompiers du Cameroun sont assez équipés pour aider les populations face à une telle catastrophe ? », s’est questionné le journaliste dans son traditionnel direct Facebook et YouTube samedi dernier au sujet des graves inondations qui ont eu lieu entre jeudi et vendredi à Douala.
Rémy Ngono a marqué son étonnement au regard de l’inaction des pompiers face à la catastrophe qui a frappé les populations de la capitale économique.
«Ils étaient complètement eux-mêmes dépassés n’ayant pas de matériels adaptés pour aider les populations en détresse, je vois ceux qui soutiennent le régime Biya dirent il y a eu des inondations à Paris, il y a eu des inondations ici et là. Mais là-bas on a toujours vu ce que l’on appelle le secours d’urgence, le relogement, le recasement et surtout une façon de venir en aide aux populations », indique l’ancien Chef de chaîne de radio Siantou.
«Mais à Douala, nous avons vu un gouvernement absent. Le gouvernement ne pouvait pas toute suite trouver les moyens logistiques et financiers pour aider les populations », déplore-t-il. car en 2015, ajoute-t-il, « face aux inondations, le gouvernement avait créé le plan d’urgence pour les inondations, deux ans après, les inondations ont touché plusieurs quartiers, on s’est retrouvé avec 5 morts et plusieurs blessés graves sans oublié les coupures d’électricité », a poursuivi le virulent homme de médias.
« Où est donc passé ce programme ? », fulmine-t-il. En 2015, Yaoundé décaisse 100 milliards de FCFA pour ce fameux plan d’urgence de lutte contre les inondations. Cinq après, difficile de voir les réalisations sur le terrain. « Voilà donc Douala dans la détresse. Douala est une ville qui ressemble à un quartier du village. Pourtant c’est le poumon économique du Cameroun, notamment avec 90% de recette douanière. Ce n’est qu’un début, le déluge sera encore beaucoup plus grand », projette le consultant à RFI.