La sortie du Pr Maurice Kamto à Radio France internationale le 16 octobre 2019 ne cesse de susciter la réaction des membres du gouvernement qui condamnent fermement les propos du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC).
Le 16 octobre 2019, le Pr Maurice Kamto était invité à Rfi où il fait des déclarations que le gouvernement ne cautionne pas.
Le lendemain Jean Nkuéte, secrétaire générale du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a rendu public un communiqué remettant en cause ses propos de l’homme de droit, de même que le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur par ailleurs membre du comité central du parti au pouvoir, s’est également exprimé à ce sujet sur Rfi ce 18 octobre 2019.
Comme pour montrer l’intérêt que le gouvernement accorde aux valeurs de paix, de concorde et d’unité nationale, René Emmanuel Sadi a recadré Maurice Kamto pour ces propos qu’il trouve « extrémistes ». c4était au poste national de la Crtv, fauteuil du 20h ce vendredi 18 octobre 2019.
« La réaction des autres bénéficiaires en l’occurrence celle de certains responsables du Mrc nous ont semblé quelque peu ambiguës comme on l’a d’abord remarqué à travers leurs déclarations notamment celle toutes récentes de Monsieur Maurice Kamto dans une interview à Radio France Internationale (Rfi, Ndlr). Mais rassurez-vous, nous n’avons guère été surpris par les propos de Monsieur Kamto lors lors de cette interview. Il s’inscrit manifestement dans une logique qui est la sienne et celle se des artisans, peut-être pas tous depuis la proclamation de l’élection présidentielle, une logique de l’extrémisme, jusqu’auboutisme, la radicalisation prônée sur la revendication d’une prétendue victoire due. Une victoire qui nous le savons, et ils le savent aussi, ne pouvait pas remporter je l’ai dit mille et une fois à moins d’un miracle, évidemment n’a pas eu lieu. Nous n’avons donc pas été surpris mais comme je viens de vous dire, par ces propos, pourtant, on ne pas ne pas regretter cet entêtement. Cette sempiternelle posture d fier à bras qui frise au bout du compte l’impudence et la forfanterie au point d’agacer nombre de nos concitoyens. Il est vrai que on ne s’attendait pas à autre mesures des épanchements de reconnaissance par le Mrc à la suite des mesures de clémence du président de la République mais la moindre bienséance commandait qu’à défaut d’exulter qu’on exalte un tant soit peu un acte souverain et magnanime du chef de l’Etat qui participe d’une réelle volonté d’apaiser et de sa détermination à donner tous ses sens au retour d’une paix et d’un stabilité définitives au Cameroun. Vu sous cet angle, il me semble que Kamto et certains attends-guerre parmi ses partisans n’ont pas su prendre toute la mesure et saisir le sens profond de la clémence présidentielle que pourtant l’opinion national et l’opinion internationale ont salué à juste titre et l’important de notre point de vue c’est cette clameur d cette satisfaction que l’on a perçu l’intérieur comme à l’extérieur avant prennent et après le grand dialogue national », a affirmé le ministre de la Communication au sujet des déclarations de Maurice Kamto.
Au sujet du grand dialogue national que Maurice Kamto dit n’avoir pas été organisé comme demandé, le porte-parole du gouvernement répond : « Tous nos concitoyens de bonne foi et des partenaires étrangers ont salué le rendement la tenue de ce grand dialogue national, ont même adressé les félicitions au président de la République Paul Biya. De même ont pris part à ce dialogue des personnalités qui n’ont pas toujours été tendres envers le régime », souligne l’homme du 4 janvier 2019.
Pour le membre du gouvernement, « L’absence d’une minorité extrémiste qui pour des motifs inavoués n’a pas voulu prendre part à ce grand dialogue national ne saurait relativiser le succès du rassemblement historique des dignes fils et filles de la Nation camerounaise. Nous n’entrevoyons pas un autre dialogue inclusif que celui historique tenu entre le 30 septembre et le 4 octobre 2019 », rappelle René Emmanuel Sadi.