L’interview du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) mercredi 16 octobre 2019 sur les antennes de la Radio France internationale (RFI) a fait réagir le gouvernement camerounais.
En effet, le professeur Maurice Kamto, patron du MRC, dans son entretien sur Rfi, est revenu sur l’actualité sociopolitique camerounaise. Partant de la présidentielle du 7 octobre 2018, de son incarcération, passant par le grand dialogue national, l’homme politique a tenu un certain nombre de propos que le pouvoir en place n’a pas digéré.
Pour répondre à cette sortie du leader du MRC, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication par ailleurs porte-parole était l’invité du journal de 20 heures à la radio nationale.
Ci-dessous, un morceau choisi de la sortie du ministre René Sadi, retranscrit par lebledparle.com
Nous n’entrevoyons pas organiser un dialogue plus inclusif que celui qui vient de s’achever. Par ailleurs sans vouloir donner de leçons à qui que ce soit, je me dois relever l’outrecuidance de certains propos du leader du MRC, qui dit avoir tendu la main à celui qui préside les destinées de ce pays, pour solder un soi-disant passif électoral.
À ce que je sache, il n’y a qu’un seul fauteuil présidentiel, il a été pourvu, bien pourvu, et il n’a qu’une place qu’occupe légalement le président Paul Biya. C’est donc le président Paul Biya le seul et vrai élu de la nation, qui peut tendre la main. Et il l’a fait, non seulement aux responsables du MRC, mais aussi à nos compatriotes séparatistes qui ont pris les armes contre la République.
Il me semble que faire de la politique nécessite beaucoup d’intelligence, beaucoup d’audace certes, mais aussi, beaucoup de sagesse. Il faut donc, croyons-nous que notre compatriote le professeur Maurice Kamto donc les qualités intellectuelles, et le brio ne font l’ombre d’aucun doute, cesse de boquer dans des sphères si lointaines (intersidérale, interstellaire…), et redescende sur terre, pour réaliser enfin que la revendication d’un hold-up électoral imaginaire, est un leurre, un cul-de-sac, une voie sans issue.
L’élection présidentielle relève désormais du passé et pour l’immense majorité des Camerounais et Camerounaises, la page de l’élection présidentielle est bel et bien tournée.