L’objectif est de permettre aux parents de s’approvisionner à moindre coût à l’occasion de la Rentrée scolaire. Comme d’habitude sur instruction de M le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana s’est tenue cette opération commerciale de vente promotionnelle pour accompagner les parents pendant cette période spéciale. Au boulevard du 20 qui abritait cette Edition pendant douze jours, les résultats ont satisfait aux attentes des consommateurs. Aux produits de première nécessité et les denrées alimentaires habituelles, nous avons associé les manuels et fournitures scolaires.
Comment associer manuels scolaires et produits de première nécessité ?
Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le ministère du Commerce met un accent particulier sur les produits alimentaires mais comme nous ne pouvons fonctionner en marge de l’actualité, le ministre du Commerce a estimé qu’à chaque évènement marquant de la vie nationale, nous devons organiser une vente promotionnelle pour accompagner les consommateurs pour répondre au dicton selon lequel « un ventre affamé n’a point d’oreilles ».
Quelles sont les difficultés rencontrées ?
Les entreprises qui nous accompagnent doivent mobiliser les moyens logistiques et financiers, beaucoup se plaignent de la baisse drastique de leurs chiffres d’affaires. Au-delà, nous avons aussi quelques soucis au niveau de la qualité, de la disponibilité de certains livres, le président du Syndicat des libraires nous accompagnent, certains livres jusqu’à présent ne sont pas arrivés, finalement ils ont tété satisfaits. La surveillance permanente est de mise en ce qui concerne le respect des prix, l’approvisionnement des marchés, depuis l’avènement de la crise sanitaire, les équipes sont en permanence sur le terrain nous entendons les maintenir jusqu’en fin d’année selon les instructions du patron du Commerce. Nos équipes s’occupent aussi de la vérification des instruments métrologiques notamment les instruments de mesure.
Comment avez-vous pu gérer la carence des manuels anglophones observée ailleurs ?
En partenariat avec le Syndicat des libraires du Cameroun, on essaie de combler les besoins des parents, dès que le stock est fini, on demande aux parents d’élèves d’attendre. Les grands évènements qui rentrent dans ce quatrième trimestre de l’année-là : rentrée scolaire et les fêtes de fin d’année, nous avons bénéficié du soutien de la mairie de Yaoundé, bientôt seront lancées des réunions préparatoires à la fête de fin d’année afin qu’elles se déroulent de façon pénible.
Vous saluez la contribution de la mairie, c’était pour éviter les perturbations des marchés par les « Awara »-Agents de mairie- ?
Pas du tout, la Foire du Boulevard du 20 mai est une action du gouvernement de la République en appui aux couches défavorisées. Ce n’est pas un marché exclusif, c’est un marché du vivre- ensemble, la mairie de Yaoundé qui a le souci du bien- être, de la satisfaction de ses populations à intérêt à accompagner l’action du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Nous demandons aux consommateurs de nous informer par rapport aux dérapages, les brigadiers sont sur le terrain. Les produits sont de qualité et vendues aux prix homologués, le numéro vert « 1502 » est à la disposition des consommateurs pour les dénonciations.
Qu’attendez-vous des organisations de consommateurs ?
Nous les invitons à respecter la règlementation, elles sont là pour encadrer les consommateurs, aller sur le terrain vérifier que ce qui est prévu par la réglementation est respecté. Ils ont pour missions de dénoncer toutes anomalies auprès des services compétents, elles ne doivent pas organiser les saisies, convoquer les commerçants, les extorquer de l’argent, elles n’ont pas qualité de réprimer, mais de nous apporter des informations.
Itw réalisée par joseph Kapo