Maurice Kamto et son parti politique n’auront pas tardé à réagir à la polémique qui a vu le jour après l’entretien de Cabral Libii dans l’émission 7 minutes pour convaincre sur Afrik-inform. Le parti vert et blanc a tout de suite donné le mot d’ordre à ses partisans en s’assurant de ne nommer ni le parti politique, ni la personne visée.
Moins de 24h après l’interview de Cabral Libii, le mouvement pour la renaissance du Cameroun a publié un communiqué à l’attention de ses partisans qu’il incite à ne pas céder à la guerre des mots. Le message signé du sécrétaire général du parti Me Ndong Chritsopher NVEH a été dévoilé sur les réseaux sociaux et rapidement relayé par les partisans de Maurice Kamto. Votre journal Lebledparle.com s’est procuré ce communiqué et vous le dévoile :
« Considérant que le pouvoir, pour nous distraire, encouragerait des attaques contre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun en utilisant le langage de la haine en vue de susciter une animosité contre nous.
Considérant que les attaques ou critiques acerbes contre notre parti et son leader n’ont pour objectif que de nous détourner de notre noble combat pour le changement, notamment le Plan national de Résistance.
Nous demandons à nos militants de
1- cesser de répondre aux attaques, critiques et appréciations de toute nature venant d’un parti ou d’un leader de l’opposition.
2- cesser de commenter les actions ou discours d’un leader de l’opposition.
3- Se concentrer sur l’essentiel à savoir se concentrer sur la Plan national de résistance, l’implantation du parti sur le territoire national et à l’étranger, l’inscription massive sur les listes électorales et le retrait en temps opportun des cartes électorales », invite la Communiqué du Secrétaire général.
Le parti de Maurice Kamto a récemment lancé la Phase II du plan National de Résistance (PNR) pour continuer de contester par des manifestations publiques les résultats de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 dont Paul Biya est arrivé officiellement vainqueur. L’euphorie qui animait les militants de cette formation politique au début de ce corps-à-corps avec le gouvernement de Paul Biya, semble s’être estompée après quelques semaines. »