Le journaliste persiste sur le projet du retour au pouvoir des Nordistes au Cameroun après le règne de Paul Biya. Guibai Gatama, l’auteur du message, fait appel à deux frères, Mamadou Mota, premier vice-président du MRC et Boutché Jean-Pierre, militant et cadre de ce parti pour rejoindre cette idée de voir un Nordiste accéder à la présidence. « Deux frères, deux braves Nordistes (Mamadou Mota et Boutché Robert, Ndlr). Je ne désespère pas de les voir rejoindre l’idée du retour au pouvoir d’un Nordiste. Vous savez où sont vos places », écrit-il. Dans une précédente publication, il a fait comprendre que le pouvoir va retourner au grand Nord après le départ de Paul Biya, comme l’a rapporté Lebledparle.com.
Message aux jeunes du septentrion
Il encourage également les jeunes Nordistes à s’impliquer davantage en politique, à organiser des discussions politiques, à confronter leurs idées et à devenir des acteurs du présent plutôt que d’attendre d’être la « relève. » « A mes jeunes sœurs et frères Nordistes, embrassez de toutes vos forces la politique pour contribuer à la marche de notre pays; organisez-vous, discutez de la politique partout où c’est possible; confrontez vos idées; n’ayez pas peur… Vous n’êtes pas la relève, vous êtes les acteurs du présent », souhaite le DP de l’œil du Sahel.
« Le combat politique doit être collectif autour d’un seul objectif. Pour un retour de pouvoir dans le grand nord, dans un premier temps il faut un dialogue inclusif de toutes les parties prenantes(les partis politiques politiques, les élites, les acteurs des sociétés civiles,… ) ensuite il faut trouver un consensus entre les deux grandes couches sociales (les musulmans et les non musulmans). De lors on peut espérer pour un retour optimal », pense un autre fils du septentrion.
Ces sorties soulignent l’importance de la participation politique des Nordistes dans la gouvernance du pays et suggère que le retour au pouvoir d’un Nordiste est une préoccupation ou un objectif pour certains au Cameroun. Cela peut refléter des enjeux et des préoccupations liés à la représentativité régionale et à l’équité dans la politique camerounaise.