L’ancien Lions indomptables du Cameroun revient pour la première fois, sur son séjour Russe, entre juillet 2016 et janvier 2018 qui, s’est transformé à sa grande surprise en véritable cauchemar.
Actuellement milieu de terrain du FC Sion en Suisse, Alexandre Song revient presque de loin, pourrait-on dire. Dans le journal The Télégraph, il revient sur la saison et demie passée en Russie, pays qu’il avait du rejoindre après une décente aux enfers à Westham.
Pour le défenseur, c’était une année de carrière perdue en Russie. « Pendant un moment, je ne pouvais pas dire aux gens que je n’étais pas bien, je devais dire que tout allait bien parce que je ne voulais pas qu’ils s’inquiètent. Je devais juste être positif et ne pas faire en sorte que les autres se sentent mal aussi, en particulier ma femme et mes deux garçons qui étaient à Londres » a-t-il expliqué au journal anglais.
Avec son expérience Anglais et Espagnol, Song s’attendait à un traitement digne de son rang. « Quand j’ai signé, je me disais que j’allais obtenir une maison rapidement, mais les mois se sont écoulés et je n’en ai pas eu. En fin de compte, j’ai quitté l’hôtel et j’ai dû vivre au centre d’entraînement. Le club me disait que je devais attendre jusqu’à ce qu’ils aient terminé la maison. Un jour, j’ai parlé avec l’un des responsables de la conception et il m’a dit que personne ne lui avait rien demandé » raconte-t-il.
A cela, il y avait un salaire payé de façon irrégulière. « J’ai passé un long moment assis dans ma chambre et je n’ai jamais allumé la lumière. J’étais toujours avec mon ordinateur, sans télévision, parce que je ne comprenais rien en russe. Toute ma vie était basée sur un ordinateur et un mobile et ce n’était pas sain. Pour être honnête, je ne savais pas pourquoi je n’allumais pas la lumière » témoigne-t-il.
« C’était un bel endroit. Il y a de bons restaurants et des gens sympathiques, mais je ne sortais jamais parce que je n’avais pas d’amis. J’ai toujours mangé dans les installations du club et j’étais toujours seul. Je commençais à devenir fou. Je n’ai pas pleuré, mais j’étais très stressé. »
En suisse, « je joue et je suis à nouveau heureux. Tout se passe bien ici. Ma famille est ici avec moi. »