Le tout premier Secrétaire Général de l’association ORPHEE, éditrice de Miss Cameroun, a fait quelques révélations sur ce concours que vient de s’approprier le gouvernement du Cameroun
L’acte du ministre des arts et de la culture de s’approprier cette rencontre culturelle, semble diversement apprécié. Si certains parlent de complot, Alain Mouangue se dit réjouit par cet acte et rappelle qu’il avait déjà prévenu Solange Amougou au moment où « elle avait changé l’appellation Miss Jeunesse Cameroun par Miss Cameroun »
« L’acte du Minac est une décision salutaire car c’était notre objectif à la création de ce concours. À César ce qui est à César, la compétition a été une idée folle de Pascal Pierre. René Ayina et Babel ont commencé le travail en association avec Ingrid Solange Amougou. Babel a bien voulu m’associer et je me suis inspiré des REMY. » a-t-il révélé dans une sortie relayée sur les réseaux sociaux ce dimanche 23 décembre 2018.
Alain Mouangue l’homme derrière les statuts le premier logo rajoute également, que la dénomination ORPHEE est vient aussi de l’animateur camerounais Pascal Pierre Bengono « Nous avons légalisé notre association baptisée ORPHEE qui est en fait le petit nom de pascal Pierre. »
« Au lendemain du premier lancement à Soa puisque nous avions ciblé une ville universitaire, ce machin a tourné à la catastrophe. Certaines voulaient acheter une voiture personnelle avec l’argent reçu, pour d’autre c’était une structure d’escort girl. Mon souhait était de monter un projet qu’on pouvait soumettre aux pouvoirs publics, mais l’usage que chacun voulait en faire pouvait être compromis si l’Etat reprenait l’affaire. La vérité c’est que c’était mal parti. En violation des statuts, Solange a nommé un autre SG qui n’avait aucune maitrise de l’affaire. Je lui ai dit que comme à l’UPC, c’est le SG qui avait tous les pouvoirs et j’allais attaquer sa décision. » poursuit-il dans son récit.
« Elle a également changé l’appellation Miss Jeunesse Cameroun par Miss Cameroun et crée le Comica pour éviter le procès que je menaçais d’engager. Je lui avais pourtant dit qu’en passant à Miss Cameroun, ce devenait au départ un label nationalisable. L’histoire retient qu’elle a fini au tribunal avec Ange Banya, et est allé de procès en procès avec les différentes Miss et dauphines au fil des éditions. La tricherie ne paie pas. »
« Remerciez le ministre de la culture. On sort de loin. Ce qui commence mal finit mal. » Alain mouangue propose néanmoins, de « trouver une formule de gestion de cet événement qui est un patrimoine à relooker et à gérer dans les règles de l’art. »