Malgré la détention de Jean Pierre Amougou Belinga, ses entreprises prospèrent tandis que des licenciements massifs secouent son groupe de presse. Selon un récent article de Jeune Afrique, il a un statut particulier qui lui permet de disposer d’un téléphone et de transformer la salle d’avocat en son bureau personnel. Ces privilèges précise le mensuel, seraient dus à sa relation personnelle avec le ministre de la justice.
Cependant, la santé de ses affaires présentée par JA, est en contradiction avec les réalités rapportées par les anciens employés du groupe. Le groupe de presse de celui qu’on surnomme le Zomlo’o des Zomlo’o a connu des licenciements massifs, ce qui a créé une atmosphère tendue parmi les employés comme l’a déjà indiqué Lebledparle.com dans un précédent article. Plusieurs personnalités de la télévision ont récemment quitté l’entreprise en raison de ces licenciements.
Enquête en cours et tentative d’évasion
Bien que la cour d’appel du Centre ait rejeté sa demande de mise en liberté provisoire, l’enquête concernant les allégations de complicité de torture dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo se poursuit sous la pression de l’opinion publique. La situation d’Amougou Belinga suscite un grand intérêt en raison de ses liens avec le monde des affaires et des médias au Cameroun.
En mai 2023, lors de l’effondrement d’une partie du mur de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, des spéculations sur une tentative d’évasion de l’homme d’affaires avaient émergé.