C’est en réaction de la plainte que le ministre a reçue des 104 agents de sécurité qui s’estiment « abusivement » licenciés de l’université de Yaoundé 2.
« Vous voudriez bien sous huitaine, y apporter des solutions satisfaisantes dans le respect des textes réglementaires en vigueur », a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo dans « une requête aux fins d’intervention sur la situation » le 7 janvier 2021 au recteur de l’Université de Yaoundé II-Soa, le Pr Adolphe Minkoa She.
En effet, dans sa parution de ce lundi 11 janvier 2021, le quotidien Le Messager rappelle que le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur a accusé réception de 104 agents de sécurité en situation de licenciement irrégulière de l’UY II, réclamant leur intégration avec une amélioration consistante des conditions de vie et de travail, auquel cas, l’Université veillera à payer les droits de licenciement pour une séparation à l’amiable.
Des doléances que le membre du gouvernement a résumées à l’absence de contrat de travail, l’immatriculation à la Caisse nationale de prévoyance sociale(CNPS), le prélèvement de 12, 95% de leurs salaires mensuels non reversés à la CNPS par les services financiers et comptables de l’université de Yaoundé II. D’où les instructions fortes du Pr Jacques Fame Ndongo.
Confié au journal de feu Pius Njawé, Jean Paul Mbia, chef de la cellule de communication au MINESUP indique que « C’est une injonction qui vient de la hiérarchie du Minesup. Il est nécessaire de relever que le réel patron d’un recteur, est le Premier ministre ; ou encore le Minetat/Sgpr ».
Une manière de préciser l’urgence de trouver un palliatif à ce phénomène qui fait l’actualité du côté de l’Université de Yaoundé II.