Les leaders de l’opposition camerounaise ont été interdits de se réunir le 24 novembre 2021 à Yaoundé pour présenter à la presse, leur proposition de reforme du Code électoral. Le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 3e, auteur de cette interdiction parle « d’ingérence dans les compétences législatives… »
Depuis plusieurs mois, une coalition des forces de l’opposition politique et des organisations de la société civile multiplie des concertations dans le but de proposer une Réforme du code électoral camerounais.
Ils se sont donnés rendez-vous le mercredi 24 novembre 2021 en fin de matinée au Hilton hôtel de Yaoundé pour une réunion de restitution de leur projet commun. Mais contre toute attente, l’assise a été interdite par le Sous-préfet du troisième arrondissement de la ville.
Pour justifier son acte, l’autorité administrative, dans un arrêté « portant interdiction de la réunion publique projetée par l’UDC », évoque les faits « d’ingérence dans les compétences législatives et tenue en cours de la session parlementaire ».
Précisons que c’est le parti que dirige Patricia Ndam Njoya qui avait fait la déclaration de réunion publique au nom de tous les membres de la coalition.