Cameroon Tribune en kiosque ce matin parle de la Loi des Finances 2025 et nous fait savoir que l’Assemblée nationale a adopté hier, le projet de loi déposé par le gouvernement pour un budget de l’Etat de 7317,7 milliards de Fcfa, au cours d’une séance plénière de discussion générale présidée par le chef de Chambre, Cavaye Yeguié Djibril.
Pour le quotidien Econews, les députés ont validé ce projet de loi « sans sourciller ». D’après les explications du journal, c’est après une discussion générale « sans grand intérêt pour les députés du RDPC », que le projet de loi de finances de l’exercice 2025 a été adopté « comme une lettre à la poste, sans contestation ni tohu-bohu ». Ce projet, présenté dans un contexte marqué par les incertitudes liées aux chocs exogènes et aux ambitions de développement du pays, révèle un équilibre délicat entre les contraintes budgétaires et les objectifs de croissance…
Alors que l’on annonce une éventuelle hausse des prix des carburants en 2025, Le Drapeau, dans sa parution de ce matin assure que « qu’il n’en est rien ». Selon lui, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a rassuré que les prix du carburant resteront stables en 2025, malgré la réduction des subventions. Cette décision repose sur une baisse des coûts sur le marché international, garantissant le maintien des prix à la pompe…
Parlons de la zone industrialo-portuaire de Kribi. Conjoncture Économique renseigne que les principaux acteurs impliqués dans ce projet se réuniront à Paris cette semaine pour finaliser les accords d’actionnariat et mobiliser les financements nécessaires. « Ce projet ambitieux, d’un coût de 550 milliards FCFA, devrait transformer le port de Kribi en une plateforme industrielle majeure, créant 50 000 emplois et dynamisant l’économie camerounaise », peut-on lire.
L’État du Cameroun honore BGFIBank, titre EcoMatin de ce matin. Dans son récit, l’on apprend que la cérémonie d’inauguration du nouvel immeuble siège de cette banque, présidée par le Ministre d’État, Secrétaire Général de la Présidence de la République (Sgpr) Ferdinand Ngoh Ngoh, représentant personnel du Chef de l’État, a été rehaussée par la remise de distinctions honorifiques à Henri-Claude Oyima et Abakal Mahamat, respectivement Président du Conseil d’Administration et Administrateur Directeur Général de la filiale locale du premier groupe bancaire de la Cemac. Une grande première dans l’histoire du marché bancaire au Cameroun.
Parlant justement de Ferdinand Ngoh Ngoh, le journal Repères le présente comme un diplomate et homme politique aux états de services « irréprochables », qui « brille par une loyauté indéfectible vis-à-vis des institutions et un sens élevé de l’intérêt général et du devoir bien accompli ». Il occupe, depuis le 9 décembre 2011, la fonction hautement prestigieuse de secrétaire général de la Présidence de la République, 13 ans de confiance inédite confortée en 2019 par la délégation de signature du chef de l’État, Paul Biya, peut-on lire.
En kiosque ce matin, le journal L’Étudiant s’intéresse à Aïssatou Njayou, cette diplômée en arts du spectacle et cinématographie qui impose une vision audacieuse du cinéma et du théâtre. À travers des œuvres qui marquent l’histoire, elle façonne un art destiné à traverser le temps. Son triomphe avec « Ngoungoure : 30 minutes de règne » et ses projets à venir témoignent de sa capacité à capturer des récits puissants et intemporels.
« Procès PAD – DIT : Bolloré perd à Paris », titre ce matin, L’Indépendant. Selon le journal, le 3 décembre 2024, deux arrêts de la Cour d’appel de Paris ont annulé la sentence arbitrale finale du 9 novembre 2021, ainsi que l’addendum et la sentence additionnelle du 15 avril 2022, rendus par la Cour Internationale d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale de Paris. Au-delà des faits, le sentiment d’une justice locale sujette à caution taraude d’autant plus les esprits que le Port Autonome de Douala (PAD) perd systématiquement tous ses procès contre Douala International Terminal (DIT) au Cameroun et les gagne en France.
« Affaire Me Tamfu : À qui la faute ? » S’interroge le quotidien Mutations dans sa parution de ce lundi 9 décembre 2024. Selon le journal, les résultats de l’enquête adressés au commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Douala, ainsi qu’au Mindef et au SED, suscitent plus de questions que de réponses. Lire plus en page 5.
Très chers abonnés, c’est ici que prend fin cette revue de presse ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. A demain pour une nouvelle édition.