Sauf changement, le Cameroun va organiser en 2025 les élections locales et l’élection présidentielle. À l’approche de ces scrutins, les acteurs politiques invitent les citoyens à s’inscrire massivement sur les listes électorales afin de chasser le régime actuel de Yaoundé. Une position que ne partage pas le musicien Richard Bona et milite pour la révolte populaire, parce qu’il estime que c’est difficile de battre un pouvoir fortement enraciné.
« Liste électorales!!! Allez même vous inscrire même par milliardsssssss… après vous me donnerez encore et toujours raison… la révolte populaire est la seule musique que craint pôle bifaga (Paul Biya, Ndlr). Le reste là c’est : creusez!!! zé va té mandjé toussssss élecam et bírawandu vous wait. J’organise mon match dans mon village à moi avec mes arbitres etc…mon public et mon ajan… et tu crois que je vais perdre??? Hahaha », écrit Richard Bona.
En un mot comme en plusieurs, Richard Bona estime que les urnes n’ont jamais chassé un dictateur et que la rue l’a fait.
Et tu crois que Paul BIYA peut te craindre avec ce que tu joues là ?
Les gens t’ecoutent par pitié !
En tout cas pas moi