L’ex-attaquant, qui jouait à l’AC Milan au moment des faits, était déjà rentré au Brésil lors de sa condamnation à neuf ans de réclusion par la justice italienne en 2017, une peine confirmée par la Cour de cassation en janvier 2022. La Constitution du Brésil ne permettant pas l’extradition de ses ressortissants, l’Italie a réclamé en février 2023 qu’il purge sa peine dans son pays natal, ce qui est possible depuis l’entrée en vigueur d’une loi brésilienne datant de 2017.
La justice brésilienne a fait savoir récemment qu’elle va appliquer cette sentence sur son sol. Robinho va donc purger sa peine dans son pays sans possibilité de recours à la liberté provisoire, la justice brésilienne n’autorisant pas de caution pour ce type de crime.
Formé à Santos, le club du « Roi Pelé », Robinho a joué dans de grands clubs européens, comme le Real Madrid, Manchester City ou l’AC Milan, mais sa carrière n’a jamais atteint les sommets qui lui semblaient promis.
En 2020, il a tenté un dernier come-back à Santos, mais son contrat a été résilié sous la pression de supporters et de sponsors en raison de sa condamnation pour viol, mettant ainsi définitivement fin à sa carrière.
Le sort de Robinho s’est joué le jour où un autre ancien international brésilien, l’ex-latéral du FC Barcelone et du Paris SG Daniel Alves, a vu sa demande de remise en liberté sous caution acceptée par la justice espagnole, après une condamnation le mois dernier à quatre ans et demi de prison pour viol en première instance.