Arrêté et détenu par les militaires, le président du Burkina-Faso s’exprime en tweet sur ce qui se déroule dans son pays.
Le président démocratiquement élu du Faso souhaite qu’on garde les acquis démocratiques du pays et il invite les militaires à déposer les armes. « Notre Nation vit des moments difficiles. Nous devons en ce moment précis sauvegarder nos acquis démocratiques. J’invite ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt Supérieur de la Nation. C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions », a-t-il écrit ce lundi 24 janvier 2021.
Le parti politique au pouvoir parle de recul de la démocratie. « Notre démocratie est en péril, nous sommes en train d’assister à un recul de notre pays dans ses fondamentaux vitaux. Notre démocratie et le refus de l’arbitraire acquis dans la sueur et le sang des filles et fils du pays sont en train d’être pris en otage par un groupe d’hommes armés aux desseins inavoués », écrit le MPP.
La presque chute de l’actuel président est diversement apprécié par l’opinion publique. Une partie pense qu’il ne faut pas revenir à la militarisation après l’épopée de Sankara, Kadafi, Rawlings etc. d’autres pensent par contre que le putsch du Faso traduit la faiblesse des institutions politiques.
Les mutins vont-ils entendre le message du président Roch Marc Christian Kaboré ?