La Confédération africaine de football (CAF) a Samuel Eto’o dans son collimateur. L’instance faîtière a annoncé l’ouverture d’une enquête concernant la gestion de la Fecafoot par l’ancien buteur du FC Barcelone. Les allégations reçues de certains acteurs du football camerounais sont « à première vue sérieuses », a insisté la CAF dans le communiqué publié sur son site Internet. Samuel Eto’o n’a pas tardé a répliqué via son avocat, pour contester cette démarche engagée par l’institution dirigée par Patrice Motsepe. A sa suite, les membres du Comité exécutif de la Fecafoot ont emprunté la même voie. Ils viennent d’être rejoint par Roger Milla. Le quart de finaliste de la Coupe du monde 1990 s’est aussi inscrit dans un élan de défense du patron du football camerounais.
La CAF n’a pas le droit
« Pour moi, la CAF n’a pas le droit. Ce n’est pas une Coupe d’Afrique que nous sommes en train de jouer. Nous jouons un championnat national. Ils ne peuvent pas venir faire des enquêtes dans le football camerounais. Il donne quoi au football camerounais pour venir faire des enquêtes ? Rien du tout. Il ne faut pas qu’il y ait exagération […] Il ne faut pas qu’on vienne déstabiliser le travail qui a déjà été fait », a-t-il déclaré sur TV5 Monde. Eto’o a donc le soutien du vieux Lion, dans cette bataille juridique qui se profile à l’horizon.