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Rogers Nforgwei : « Les jeunes doivent avoir une bonne moralité pour réussir »

Prsident Drimp foundation

Le Président fondateur de Drimp Foundation revient sur les enjeux du Youth forum 2016, la rencontre qui a réuni jeunes, motivateurs et success story le samedi 30 juillet à l’hôtel de ville de Yaoundé et qui avait pour but d’inciter les jeunes à entreprendre et à devenir des modèles.

 

Prsident Drimp foundation
Rogers Nforgwei, le Président fondateur de Drimp Foundation- DR

 

Qu’est ce qui a inspiré une initiative comme le Drimp youth forum ?

Tout est parti de notre volonté de mettre la jeunesse camerounaise en exergue et leur montrer que l’avenir dépend d’eux. Nous souhaitons ainsi les encourager et leur montrer le bon chemin. C’est pourquoi tous les thèmes qui ont été exposés allaient dans le sens du coatching et de l’orientation des jeunes qui sont venu très nombreux à cette cinquième édition du Drimp youth forum. Des rencontres comme celles-ci permettent de renforcer leur moralité pour qu’ils puissent être des leaders dont le Cameroun a besoin.

Le thème qui a été choisi pour cette grande rencontre de jeunes est fort évocateur à savoir « jeunesse entreprenante et compétitive ».Qu’est ce qui a motivé le choix d’une telle thématique ?

Bonne question. Vous le savez j’imagine, tout ce qu’on fait dans la vie commence par une initiative. C’est un thème qui encourage les jeunes à initier les projets dans leurs domaines de compétences. Cette thématique interpelle les jeunes à ne plus croiser les doigts pour attendre l’intégration dans la fonction publique. La vie d’aujourd’hui et le monde tout entier est un monde de la concurrence et de l’entreprenariat. Vous avez suivi les explications du Dr Sonfo  qui a énuméré toutes les grandes personnalités du monde qui ont réussi. Ce sont les entrepreneurs. Nous voulons que notre jeunesse comprenne que dans la vie, il faut entreprendre, il faut essayer. Parce que d’autres l’ont fait et on réussit et notre pays a plus que jamais besoin de plus de personnes qui créent les emplois que des personnes qui cherchent l’emploi.

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Nous sommes parvenu à la cinquième édition du Drimp youth forum, quel bilan faites-vous de cette initiative ?

Je pense que le bilan est largement positif. Il y’a de nombreux jeunes qui ont été transformés par tous les conseils que nous avons eu à donner et pour nous, c’est une fierté. Nous sommes d’autant plus fiers parce que notre initiative va progressivement toucher tous les jeunes du Cameroun. Nous avons commencé par Bamenda où on avait plus de 1000 jeunes, à Buea il y’a eu près de 800 jeunes, et c’est la troisième fois que nous réunissons les jeunes à Yaoundé avec un effectif toujours aussi croissant. J’annonce en exclusivité dans les colonnes du Quotidien de l’Économie que le Drimp youth forum se tiendra à Douala l’année prochaine.

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Quels conseils donnez-vous aux jeunes qui sont à la recherche permanente d’une intégration socio-professionnelle ?

Je dirais aux jeunes qu’au-delà de l’intelligence, des compétences, et des diplômes, il faut avoir une bonne moralité,  être honnête et intègre, car pour entreprendre, il faut d’abord entreprendre sur sa vie.

Entretien avec Hervé Fopa Fogang, Quotidien de l’Economie


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