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Routes délabrées : « Il n’y a pas d’argent », Nganou se justifie et interpelle Paul Biya

Face aux vives critiques du Délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, concernant le délabrement de notre réseau routier, le Ministre des Travaux publics se justifie par des contraintes budgétaires importantes. Dans une note d’information, il a souligné les difficultés liées à la gestion de ressources limitées, qui ont un impact direct sur le rythme et la qualité des travaux. »

Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de Paul BIYA en charge des Travaux publics
Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de Paul BIYA en charge des Travaux publics - DR

C’est une passe d’armes qui s’est engagée entre le Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguele, et le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, concernant l’état critique des routes camerounaise en général, et en particulier la route nationale n°3, reliant Yaoundé à Mutengene au Sud-Ouest.

Suite aux critiques virulentes du patron de la police lors de sa récente visite dans le Sud-Ouest, le ministre des Travaux Publics a réagi dans une note d’information dans laquelle il se justifie par des contraintes budgétaires importantes. Dans le document, il a souligné les difficultés liées à la gestion de ressources limitées, qui ont un impact direct sur le rythme et la qualité des travaux.

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Selon lui, bien que le dossier d’appel d’offres soit finalisé depuis le 30 octobre 2023, le projet, estimé à 146 millions 032 239 FCFA, reste en attente de financement.

La situation devient d’autant plus tendue que les ministères de l’Économie et des Finances émettent des réserves quant à la gestion financière des projets sous la tutelle de Nganou Djoumessi.

« Que faisons-nous pour le développement de notre pays ? »

Lors de sa visite à Mutengene le week-end dernier, Martin Mbarga Nguele n’avait pas mâché ses mots : « Entre Yaoundé et Mutengene, cela a été un calvaire. Un calvaire pour circuler. Je n’avais jamais vécu cette situation auparavant. Le président a donné des instructions. Il y a des membres du gouvernement en place. Que faisons-nous pour le développement de notre pays ? »

Le patron de la police a rappelé que le Chef de l’État donne systématiquement ses orientations aux nouveaux gouvernements dans les 48 heures suivant leur formation, s’interrogeant sur l’exécution effective de ces directives.

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