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Dans une publication publiée sur sa page Facebook, ce mardi 23 juillet 2019, parle de la nation camerounaise. Il pense que ceux qui géré ce pays depuis des lustres n’ont rien fait pour qu’on arrive à une véritable nation, même le feu président Ahmadou Ahidjo avait dit au début des indépendances qu’on va bâtir la nation camerounaise progressivement. L’intégralité de la communication du dignitaire de la tradition.
L’urgence d’un bon départ.
Si un peuple veut exister et avoir une puissance, il doit faire ses propres théories en tirant l’essence de sa culture.
Autrement dit, lorsque vous voulez construire une nation solide, il faut savoir que tout par de la culture. La Chine en est une parfaite illustration.
Les vestiges de la colonisation qui fondent le nouveau paradigme de nos nations sont à l’origine de tous les maux, puisque les leaders que ce régime produit sont en déphasage avec les aspirations profondes de nos communautés, ce qui crée directement des mécontentements qui découlent sur le repli identitaire, cause des divisions et l’essence du népotisme.
Le schéma colonial que nous poursuivons est la cause des luttes que j’ai mené, les indépendantistes et moi, puisque nous savions qu’il était difficile voire même impossible de nous bâtir et d’exister réellement sans démanteler les oripeaux du colonialisme.
De 1958 à aujourd’hui, on n’a pas vraiment faire un pas sur la construction d’une vraie nation.
Si la nouvelle génération lutte pour juste accéder au pouvoir sans un réel désir de refaire les bases de nos nations, il est aisé de penser que c’est une génération future qui le fera, et que nous serons tous considéré comme des ancêtres traîtres, voir idiots.
La question essentielle pour trouver des pistes à ce problème est celle de savoir, » comment vivaient les habitant de cette partie de l’Afrique avant la colonisation, et pourquoi on n’y trouvait pas autant de haine et de division »
Démocratie, fédéralisme, régionalisme, état unitaire, royaume… Tous ceci ne trouvent de sens que lorsque le peuple a droit au bonheur.
Nous cherchons les vois de raccourcis, c’est pourquoi nous n’y arrivons pas.
Bonjour, FO’O CHEDJOU II Sokoudjou.
