Samuel « Etau » a cassé tant de choses dans la tanière des Lions indomptables, aujourd’hui, il se trouve contraint de marcher sur les « Brys » de ses casses.
Arrêtez le fou !
Et voilà une fois encore Eto’o entrain de s’enfermer dans l’étau de la politique, il ne respecte rien ni personne, il attaque, s’attaque à l’ordre établi, frustre le gouvernement, provoque, menace, invective, défie l’Etat.
Devrait-il faire un tour à sciences pô pour aller apprendre que celui qui méprise l’envoyé du roi, méprise le roi, doit-on considérer que le deuxième plus grand footballeur africain de tous les temps après Roger Mila aurait perdu le sens des valeurs, auquel cas, il devrait être interné du côté de Mballa II.
A se demander sur qui ? Sur quoi compte Samuel Eto’o ? Que recherche-t-il dans cette attitude qui frise à la limite de manière organisée l’insolence, la méprise, la condescendance et la rébellion. « Le Cameroun n’est pas le Sénégal ou le Libéria, Mieux Eto’o ne sera jamais ni Georges Wea ni SONKO ». Si on considère que ce qui s’est passé à la Fécafoot ce matin relève de la pure folie.
Le Dr Dion Ngute Chef du Gouvernement, le Professeur Mouelle Kombi Ministre des Sport et tutelle de la Fécafoot, Le ministre Atanga Ndji patron des mouvements associatifs, doivent rétablir l’ordre établi. En tout cas, on enseigne dans toutes les facultés de droits et sciences Politiques ceci : Quand l’indiscipline a toutes les audaces, l’Etat doit s’armer de tout le courage pour rétablir l’ordre par tous les moyens.
Eto’o en position de casus belli
Depuis cinquante années, un premier ministre occupé à résoudre un problème d’entraineur des Lions indomptables senior. Face à qui ? Face à ceux qui ont été baptisés « églises », voire « églisiens », par des démons contraires, les « hiboux ». Les deux camps étant abondamment criards sur les réseaux sociaux. C’est un match de champion’s league opposant les « églisiens » aux « hiboux ». Des « anti-Eto’o » en face, à ma gauche et les « pros-Eto’o » à ma droite, tous en vis et non en crampons pour jouer le match en ce Jour du 28 Mai 2024.
Un ridicule match de « 2-0 » opposant un club, le club du « moustachu », aux adeptes inconditionnels et presque incontrôlables d’un « neuf éternel ». Nous sommes ainsi dans la sorcellerie, terrain de prédilection de chacune des équipes en présence. Heureusement pour les « hiboux ». Ceux-ci sont nocturnes depuis Noé. Les « églisiens », eux, sont habitués aux « nuits de prières » et aux « soirées de « Délivrance-miracles-guérisons » programmées par un gourou qui se dit envoyé de Dieu pour le salut du football camerounais.
Eto’o en défie permanent.
Samuel Eto’o que beaucoup vénèrent comme un envoyé de Jésus-Christ pour le football camerounais, depuis étant capitaine, avait refusé le drapeau national des mains d’un premier ministre nommé par celui qu’il appelle affectueusement aujourd’hui « papa ». Il y a ceux qui lui chantent des louanges dignes d’un saint honorable. Des diplômés de l’enseignement supérieur, chômeurs et autres caducs depuis des années à tous les concours de la fonction publique comme les moto-taximens l’ont déifié, partagent leurs incertitudes, leurs déceptions et leurs désespoirs, et sont prêts à se bagarrer au carrefour en plein midi contre les «hiboux». Comme envoutés pris dans un « Eto’o », ils n’en sortent plus. C’est l’étau de fer. Le match engagé ce jour continue, cependant, la VAR est finalement tombée en panne. Tellement elle aura été consultée pendant le match.
Un joueur sur le terrain
Le populisme que développe Samuel Eto’o n’a qu’un objectif selon nous, créer l’Effet SONKO en transformant un brillant footballeur, qui a marqué de nombreux buts sur les terrains et raté plusieurs buts dans ses affaires, en un opium pour la consommation de la jeunesse. Deux effets se dégagent, et se révèlent tous indésirables, Le premier, celui tétanisant la jeunesse camerounaise, est tout aussi nocif que l’autre, celui dévoilant les ambitions politiques personnelles d’un larron en foire pour une éventuelle candidature à la présidence de la République qui pourrait selon lui se jouer dans la rue pour un joueur. Lisez bien un joueur. « Erreur je dis bien ERROR »
La politique n’est pas un jeu d’enfant
Bien que Samuel Eto’o ait choisi de courir cacher pour arriver à Etoudi, par la rue et non par les urnes, il apprendra à ses dépens tout comme VO tout Comme IM, que nous ne sommes pas dans un jeu d’enfant. Un audit de la gestion financière de l’instance faîtière du football, dettes, corruptions et détournements de toutes natures non prévues par la réglementation en vigueur, pourrait aboutir au meilleur des cas, au débarquement du président de la fédération, au pire, à une mise en examen et une mise aux arrêts. Avec les évènements de ce jour, en est-on si éloigné ?
Voilà la cause de l’émeute, dont l’épicentre sera de partout et les manifestants sans nombre. Ce sera une jeunesse désœuvrée défendant leur idole. Laissez donc la Fecafoot ! Qu’il en fasse ce qu’il veut. Un de ses fan le plus intrépides n’a-t-il pas révélé sans honte ni pudeur, mais très sûr de ses propos que « s’attaquer à Eto’o fils, c’est s’attaquer à Dieu… »
Le deuxième effet tout aussi indésirable et agit dans le cerveau. Des ambitions politiques, mais pour le moment populistes font croire à ce citoyen bien loti aux jambes qu’il est aussi garni dans la tête pour gouverner et gérer le Cameroun. Il compte sur cette partie du peuple, sur cette jeunesse désabusée, noyée dans ce peuple stoïque qui l’adule et le glorifie la faim au ventre. Il a des ambitions populaires. Parce qu’il se croit populaire. Peut-être parce qu’il est populaire. Wait and see, nous ne perdons rien à attendre. Même la suspension escomptée du Cameroun par les « églisiens de Tsinga » ne sèmera aucun trouble et n’enverra aucun enfant dans la rue comme le souhaite Emmanuel macron, le Président de la France pour déstabiliser le Cameroun au profit de : suivez mon regard. Et ça, ça va se savoir.