La nouvelle ambassadrice de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) est au Cameroun et a entamé depuis le 20 novembre 2016, une série d’activités pour combattre le mariage précoce au Cameroun.
Chaque année dans le monde, près de 14 millions de jeunes filles sont mariées avant l’âge de 18 ans, et au Cameroun ce sont plus de 30% des jeunes filles qui sont mariées avant leur majorité. Pourtant, les enfants, peu importe le genre, ne doivent pas être obligés de se marier, mais ont droit à l’éducation, une priorité dans le processus de construction de leur avenir. «Si les filles n’ont pas accès à l’éducation, comment pourront-elles éduquer leurs enfants conçus en pré-adolescence, vu qu’elles-mêmes ne sont qu’encore des enfants ?», s’interroge Sally Nyolo, dans son plaidoyer le samedi 26 novembre 2016 à Yaoundé
Selon la représentante de l’UNICEF au Cameroun, «la moitié des décès des adolescentes est due aux accouchements précoces. Il faut que les choses changent car tous les enfants sont l’avenir de demain »
Et pour mener à bien son combat contre le mariage précoce, Sally Nyolo est en visite dans la région de l’Est depuis le 27 novembre 2016 avec les équipes de l’UNICEF pour rencontrer des jeunes femmes victimes du mariage précoce et sensibiliser les parents, les leaders sociaux et les pouvoirs publics sur les conséquences du mariage précoce sur les enfants et la société.
En plus de cela, l’ambassadrice de bonne volonté donnera un concert le 4 décembre 2016 à Yaoundé, en compagnie des chanteuses Erika, Nina Morato et Christine Lidon.
Et pour apporter plus de punch dans son programme, Sally Nyolo prépare un album entier dont les textes seront destinés à la sensibilisation contre le mariage précoce. «Cet album sera un plaidoyer de chaque enfant à travers ma voix. Mais ce combat nous concerne tous»