Sam Sévérin Ango : « J’ai été l’inspirateur du projet politique de Cabral Libii dans la célèbre émission Equinoxe Matin »

Le journaliste Sam Sévérin Ango était invité de la radio ABK ce 21 mars 2019. Lors de son passage sur les antennes de cette radio qui émet dans la capitale économique camerounaise, le journaliste n’a pas manqué de faire certaines révélations sur son ex-confrère (journaliste) aujourd’hui homme politique.

Dans son argumentaire, Sam Séverin Ango a reproché au fondateur du mouvement onze millions d’électeurs, son ingratitude, sa cupidité, son immoralité…

D’après lui, le véritable initiateur du projet que porte Cabral Libii aujourd’hui c’est lui : « J’ai été l’inspirateur du projet politique de Cabral Libii dans la célèbre émission Equinoxe Matin où il était consultant au téléphone tous les matins. C’est moi qui lui demande au lendemain de l’élection de Macron ; est-ce que tu ne peux pas y aller ? À la sortie de l’émission, c’est allé dans les réseaux sociaux et c’est comme ça que tout cela est né », a-t-il réclamé.

À cor et à cri, le communicateur de Ndifor Afanwi à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 affirme que Cabral Libii lui avait promis le poste de numéro deux de ce mouvement. Il ne manque pas de souligner le meeting du juriste à Douala qui selon lui a fait « paniquer le régime de Yaoundé » : « Le fameux meeting du stade de la Cité-Sic avant l’élection. C’était là où le pouvoir même de Yaoundé où j’étais a pris peur, de ce que ce monsieur représente un danger », renseigne-t-il, avant de continuer : « Mais que n’a-t-on pas été déçu de voir que quelqu’un pour qui vous avez cotisé votre argent pour qu’il vienne améliorer vos conditions de vie a choisi plutôt d’améliorer sa propre condition de vie. Avec des immeubles, des voitures. Il change de maison. Maintenant il habite le quartier Bastos. Est-ce que vous comprenez ça ? Est-ce qu’il a rendu compte de l’argent qu’il a reçu, collecté ? De l’argent que j’ai vu des mamans, des benskineurs lui donner ? Est-ce qu’on a une traçabilité ? Je connais des gens même en France dans la diaspora qui l’avait bien reçu là-bas, mais qui deux semaines après ne le prenait plus au téléphone », s’interroge-t-il.

D’un ton méprisant, Ango n’a pas manqué de traité le fils d’Eseka de « roublard », non sans lui promettre des ennuis : « Comme moi je l’ai inspiré je serai là pour lui barrer la route encore dans ce qui va suivre dans les prochains jours » a-t-il conclut