Le journaliste animateur bien connu de la scène médiatique au Cameroun qui vient de démissionner d’Equinoxe Tv et Radio, se confie sur sa nouvelle vie professionnelle aux côtés de Me Akere Muna. Il assure désormais la gestion de la communication et de l’image de l’ancien Bâtonnier pour le compte de la campagne présidentielle de 2018.. Nous l’avons eu au téléphone. Entretien
Votre départ d’Equinoxe Tv pour rejoindre les rangs de l’équipe de campagne de Akere Muna dans le cadre de l’élection présidentielle de 2018 a fait beaucoup de bruits
Effectivement j’ai choisi d y aller parce que c’est un challenge important, une mission très noble. Je ne pouvais pas refuser travailler pour Me Akere Muna, une personnalité de ce niveau. C’est d’abord un engagement citoyen. Ce n’est pas comme le journal le popoli, qui m’a dessiné avec un sac d’argent.
Est-ce à la suite de son récent passage dans votre émission en radio que tout s’est fait ?
Non Non ! Ce genre de chose ca ne se fait pas comme ca. C’est vrai que, les passages radio et télé s’inscrivaient dans un projet à long terme, mais nous avions des discussions déjà depuis très longtemps. Donc il avait déjà pu identifier mon personnage, bien longtemps en avant, par rapport à mes prestations, par rapport à mon engagement citoyen. Ces derniers temps je prenais beaucoup de risques à la télé et à la radio. Je voulais que les choses changent au Cameroun. Donc, je crois qu’il a trouvé en moi une personne qui épouse son engagement. Moi également, vu son parcours, je pense que c’est la personne qu’il nous faut.
Quel est précisément votre rôle au côté de Me Akere Muna ?
Porte parole, responsable de la communication externe.
De Akere Muna ou de son mouvement ?
Non de Akere Muna, pas de son Mouvement. Je travaille essentiellement, dans son cabinet, chargé de sa communication personnelle, vraiment tout ce qui est autour de son ambition politique
On vous découvre sur Tv Max en 2002. Vous arrivez à Canal 2 en 2004 vous démissionnez en 2007, vous revenez, puis démissionnez en 2009, puis vous allez à LTM TV la même année comme Directeur des programmes. A DBS en 2014, vous animez le grand soir. Ensuite Equinoxe où vous passez 03 ans. C’est un Nième changement. D’aucuns se demandent pourquoi êtes-vous si instable ? « Un globe-trotteur », comme l’a décrit Lebledparle.com (Sourire)
(Rire) Les gens le remarquent peut être parce que moi j’ai une image qui porte. Il y a beaucoup de monde qui ont fait plus de médias que moi. Martial Bissog par exemple a fait plus de média que moi. Martin Camus Mimb a fait plus que moi : Equinoxe Tv, STV, Vox Africa, il a été collaborateur chez Canal plus et il a créé sa radio. Il faut dire que ces changements font partie du métier. Il faut être capable de rebondir ailleurs.
Mais il faut signaler que j’ai fait aussi de la communication d’entreprise. J’étais le premier responsable de la cellule de communication de la Société Civile Camerounaise de l’Art Musical (SOCAM) de Odile Ngaska entre 2001 et 2012. J’ai travaillé comme attaché de presse de l’équipe de lions indomptables en 2003, même si c’était bénévole. J’ai travaillé pour le syndicat national de footballeurs camerounais ( SYNAFOC) de David Mayebi. Il y a aussi le syndicat national des professionnels de la musique (SYNAPROM) de Raymond Tchengam au côté de Parfait Ayissi (Vision 4, ndlr). Ca fait quand même beaucoup d’expérience en journalisme et communication.
La séparation avec Equinoxe…
Je pense que c’était douloureux. Equinoxe est très mal avec mon départ. Il y a même des auditeurs fâchés qui appellent tout le temps.
Qu’est ce qui est prévu pour les prochains jours avec Me Akere Muna ?
Beaucoup de communication pour faire ressortir les prises de position qu’il a faites depuis sa déclaration. Et puis on a des tournées dans les régions dans quelques jours.